Book Haul #Février 2019


Coucou la compagnie,

Cela fait quasiment 6 mois que je n’ai pas craqué. Oui, oui, vous lisez bien 6 mois sans achat livresque. Alors ce mois-ci je me suis accordée un petit craquage 😉

Actuellement j’ai très envie de varier mes lectures. Alors entre le développement personnel et la fiction, vous constaterez que mes choix sont très hétéroclites.

Allez c’est parti, je vous montre tout ça !

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* Le meilleurs des mondes  Aldous Huxley

4ème de Couverture : Voici près d’un siècle, dans d’étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains  » sauvages  » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des  » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…

Livre déjà lu mais envie de l’avoir dans ma bibliothèque car c’est mon livre préféré ❤ ❤ ❤ ❤  Vous pouvez retrouver la chronique ICI

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*Cupidon a des ailes en cartons  Raphaëlle Giordano

4ème de Couverture : Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n’est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l’impression d’être encore une esquisse d’elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s’aimer mieux soi-même, aimer l’autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu’avec ce qu’il faut de travail, d’efforts et d’ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son  » Amourability « .

Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de  » Love Tour « . Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l’Amour.

Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s’éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon.

Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu’il ne soit trop tard ?

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* Le jour où j’ai appris à vivre  Laurent Gounelle

4ème de Couverture : Imaginez :  vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.

C’est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie…

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Voilà pour ce mois-ci et je pense que c’est déjà pas mal !

Si vous souhaitez faire une lecture commune, faites-moi signe 😉 J’aurais plaisir de les découvrir et en parler avec vous ! Et n’hésitez à partager vos trouvailles ci-dessous en commentaire.

Merci pour votre visite et bonne lecture 🙂

Le voyageur imprudent


Mon premier voyage après l’accident me ramena au lieu même où il s’était produit. Sous la coupole, dans la lumière des champignons, les débris de chair de mon maître mettaient leurs taches sombres sur l’or roux de la chevelure de la tête coupée. L’expression de celle-ci n’avait pas changé. Les yeux clos, les lèvres enfin calmées esquissaient un sourire de paix totale.

 

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Mon avis : Lorsque j’ai lu pour la première fois , René Barjavel avec Une rose au paradis , ce fut une excellente lecture. Aussi j’ai eu grand plaisir de retrouver sa plume avec « Le voyageur imprudent » et constater que j’aime toujours autant celle-ci.

Dès  les premières pages, j’étais totalement captivée même si Barjavel ne pose que les bases de l’histoire. En 2013, j’avais déjà beaucoup apprécié la fluidité de sa plume. Avec de courts chapitres, ici l’histoire m’a passionné et j’ai trouvé les personnages agréables, intéressants et quelquefois surprenants. (Même si je n’ai pas comprises certaines de leurs réactions). Le parallèle que l’auteur fait entre l’histoire et la réalité est fascinant . Notamment lorsqu’il fait allusion à la dérive humaine. Ce sujet n’est-il pas d’actualité ?

L’écart entre l’imaginaire et la réalité est infime si l’on considère que le progrès d’aujourd’hui était inconcevable il y a moins d’un demi siècle. Une prouesse pour Barjavel qui avait une certaine méfiance par rapport au progrès. Il faut noter que ce roman est le premier où « le paradoxe du grand-père » est évoqué. Qu’est-ce que ce paradoxe ? C’est à dire que si je tue mon grand-père, je ne serai jamais née et du coup je ne peux pas le tuer. Mais si je ne suis jamais venue le tuer, alors je suis née. Paradoxe difficile à assimiler au départ, je vous l’accorde. Monsieur Einstein pourrait nous éclaircir grâce aux équations de la relativité générale. Mais ça, c’est une autre histoire !

Pierre Saint-Menoux, personnage principal, est un professeur de mathématiques. Lors d’une rencontre avec un scientifique nommé Monsieur Essaillon, il découvrira une matière « la noélite » qui permet de voyager dans le temps. En parallèle Pierre et la fille de Mr Essaillon vivront le début d’une histoire un peu compliquée au milieu de ce monde scientifique. Nommée Annette, elle joue un rôle plus en retrait, même s’il a son importance et il en sera de même pour sa servante Philomène. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié leurs personnages. Par contre, si l’on me demande ce que je n’ai pas aimé dans ce roman, un seul mot me vient à l’esprit : RIEN

Je n’arrive pas à trouver de défaut à cette histoire. Certains me diront que c’est impossible. Alors je leur dirais que le seul point négatif concerne Mr Barjavel en personne. N’était-il pas un peu misogyne ?

Entre poésie, humour noir et métaphysique, cette lecture m’a apporté beaucoup de plaisir. Il est certain que je relirai encore Barjavel qui me laisse avec une interrogation en fin de lecture.

Quelles seraient les conséquences, si l’on pouvait changer le cours de l’histoire ?

 

Le meilleur des mondes


 


Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d’œuvre de la littérature d’anticipation a fait d’Aldous Huxley l’un des témoins les plus lucides de notre temps.

« Aujourd’hui, devait écrire l’auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s’abatte sur nous dans le délai d’un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d’ici là de nous faire sauter en miettes… Nous n’avons le choix qu’entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique. »

 

Mon Avis : Ce livre est un réel chef d’œuvre tant au niveau de la réflexion dans laquelle il nous pousse, qu’au niveau de son ambiguïté. J’ai vraiment beaucoup aimé malgré sa complexité.

Aldoux Huxley a imaginé une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des êtres humains. Cette société n’approuve ni les loisirs, ni les plaisirs, ni même la possibilité de s’aimer et d’avoir un enfant naturellement. Les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour faire partie de l’une des cinq catégories de la population : De la plus intelligente à la plus stupide.

L’auteur y décrit ce que pourrait être une dictature parfaite, une prison sans murs dont les prisonniers ne penseraient même pas à s’en évader.

Un système d’esclavage où les esclaves ont l’amour de la servitude.

J’espérais faire une belle découverte et elle fut bien plus que cela. Ce livre soulève des questions fondamentales sur notre avenir.

Aldoux Huxley n’était-il pas tout simplement un « Médium » ?

 

 

Les âmes vagabondes


La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-elle la sauver ?
Mon avis : L’écriture est fluide, agréable, travaillée et bien qu’étonnement simple dans sa construction, c’est à la fois un livre jeunesse, mais assez mâture pour attirer l’intérêt d’un adulte.

Il y a beaucoup de personnages et cela jusqu’à la fin. Il faut donc vraiment bien suivre dès le départ pour ne pas s’y perdre. Mais Stéphenie MEYER a su donner une substance à chacun d’entre eux. D’ailleurs on fini par vraiment les aimer ou les détester au fil de l’histoire.
J’avoue m’être un peu ennuyer jusqu’au chapitre 13, mais ensuite le rythme s’accèlére. Cela stimule le lecteur et lui donne envie de dévorer le reste du livre.

La confrontation entre ces deux entités « Vagabonde » l’âme et « Mélanie Stryder » le corps est très intéressante car malgré leurs différences, elles réussissent à s’apprivoiser au fil du temps et finissent pas s’aimer. J’ai beaucoup aimé le partage de points de vue entres elles.

Au fil des épreuves que vivent les personnages, l’auteur exprime de façon authentique les sentiments de chacun.
La haine, le colère, la tristesse, la jalousie jalonnent les chapitres de ce roman, mais le plus beau et le plus important de tous reste « L’AMOUR ».

Seul petit bémol, j’aurais aimé que l’auteur développe un peu plus l’environnement et les paysages alentours sur la fin de l’histoire. Car c’est l’un des points forts au début du roman (la traversée du désert par exemple) mais qui laisse un goût de trop peu sur la fin.

Très bon moment de lecture et vraiment un gros coup de ❤

Troisième Humanité


 

Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité.
Il y en a eu une avant.
Il y en aura une… après.
En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d’un lac souterrain, les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long.
A Paris, le projet d’étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à « l évolution de notre espèce ».
Wells père a retrouvé l’ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité.
C’est grâce au soutien et à la passion amoureuse d’une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l’avenir des générations futures.

Mon avis : Cela fait longtemps que je n’avais pas lu Bernard Werber, et là je peux dire que je ne suis pas déçue. Ce livre ne peut pas nous laisser insensible sur l’avenir de notre planète. Il mène à la réflexion sur le devenir de l’être humain, ainsi que sur ce que nous faisons subir à notre terre mère. Bernard Werber lui donne la parole, elle devient protagoniste de l’histoire.

Ce livre est prenant, les personnages sont attachants et une fois commencer, on a hâte de le finir.
Petit Bémol, il faudra attendre le tome 2 pour savoir ce que vont devenir les petits emachs….!!!!

Le silence de la terre


Le philologue Ransom, professeur à Cambridge, est kidnappé par deux savants qui l’emmènent dans un astronef de leur fabrication sur la planète Mars (Malacandra)… Lors d’un précédent voyage, les deux scientifiques (rationalistes endurcis) ont découvert trois races de Martiens, non-humains d’aspect, mais pourvus d’intelligence, de sensibilité et… d’une âme. Ils y ont rencontré aussi l’Eldil de Mars qui apparaît comme une colonne de lumière. Croyant que toute religion ne peut être que barbare, nos deux savants ont tout simplement pensé que les Martiens leur seraient plus favorables s’ils faisaient un sacrifice (humain) à leurs dieux… Mais Ransom leur échappera et découvrira un monde qui n’a jamais été chassé du Paradis, où les trois races vivent en parfaite harmonie et qui est dirigé par un ange ou eldil II apprendra de l’eldil la « grande langue solaire » et tous les secrets de l’univers lui seront dévoilés. Il donnera, lui, en échange, des informations sur la « planète silencieuse », la Terre, dont l’ange (le Diable) est corrompu, les autres mondes ayant perdu tout contact avec elle depuis la création de l’homme. Pour qu’elle ne puisse étendre son domaine du mal aux autres planètes, la Terre est d’ailleurs entourée d’une ceinture protectrice de radiations. C’est pourquoi l’Eldil de Mars prendra la décision de renvoyer l’astronef, avec les trois voyageurs. Sur Terre, mais sa matière sera traitée de façon à ce qu’il se désintègre aussitôt après l’arrivée. Il espère, avec Ransom, que cette leçon sera salutaire. Le retour se fait. L’histoire semble finie…

Le silence de la Terre a souvent été cité par les spécialistes comme l’un des dix meilleurs livres de la science-fiction mondiale et salué par Jacques Bergier comme le premier livre d’un genre nouveau : la théologie-fiction

Mon Avis : J’ai voulu changé de lecture et j’avoue avoir passé un bon moment dans cette science-fiction. Lecture agréable et facile