Lola


Marianne et Thierry se rencontrent sur une plage à Nice, dans les années 70. C’est le coup de foudre. Très vite ils se marient et tentent d’avoir un enfant. Mais le sort en a décidé autrement. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone change à jamais leur vie… Lola est le prequel du roman Les lettres de Rose, lauréat du Prix du livre romantique.

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Cela faisait un petit bout de temps que j’entendais parler de l’auteure Clarisse SABARD et lorsque j’ai consulté ma liste d’E-book sur ma liseuse, je me suis dit « Tiens pourquoi ne pas tenter ? ». J’ai pu lire cette nouvelle grâce aux Éditions Charleston.

« Lola » est un prequel du roman « Les lettres de Rose » Lauréat du Prix du livre romantique. Il ne fait que 16 pages, mais la 1ère de couverture est tellement belle et c’était une façon de découvrir la plume de Clarisse et ses personnages. Cette chronique sera donc brève, mais j’espère vous donner envie de le lire, si ce n’est déjà fait 😉

L’auteure rentre vite dans le vif du sujet. Tout commence par un appel téléphonique que reçoit Marianne. L’assistante sociale de l’unité d’adoption du Conseil Général lui annonce la plus belle nouvelle qui soit. Marianne et Thierry vont pouvoir adopter la petite « Lola » âgée de 3 mois, orpheline de sa maman et dont le père est inconnu.

Puis Clarisse Sabard fait un flashback afin de nous en apprendre plus sur le couple. Leur rencontre, leur incapacité à avoir un enfant, la prise de décision d’adopter, mais aussi le parcours difficile pour avoir le droit d’adopter. Tous ces éléments réunis ont fait que j’ai eu envie d’en savoir plus et donc de poursuivre ma lecture. C’est avec beaucoup de plaisir que je peux vous dire que je n’ai pas été déçue.

Même si ce texte est court, j’ai eu le temps de m’attacher aux personnages. Je ne me suis pas ennuyée tellement le rythme était parfait. J’ai trouvé le style de l’auteure poétique, nostalgique et avec beaucoup d’émotions. Grâce à ses belles descriptions et malgré la brièveté du texte, on peut facilement visionner les scènes et se sentir totalement immergé.

À présent, j’ai hâte de relire la plume de Clarisse Sabard et découvrir « Les lettres de Rose ».

Une lecture parfaite en cette période de vacances que je vous conseille vivement !

Bonne Lecture

Des vies en mieux


Billie a 13 ans. Elle n’a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et l’amitié. Sa vie va changer.

Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.

Yann a 26 ans. Un soir, il rend service à son voisin de palier qui l’invite à dîner pour le remercier. Au cours de cette soirée, il réalise que sa vie n’a aucun intérêt et qu’il doit tout recommencer.

Trois prénoms. Trois histoires. Trois jeunes gens d’aujourd’hui, déterminés et courageux, qui préfèrent encore se tromper de vie plutôt que de n’en vivre aucune.

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Cela fait déjà plus de cinq ans que j’ai lu pour la dernière fois un livre d’Anna Gavalda, c’était Ensemble, c’est tout . Cela n’avait pas été un réel coup de cœur, mais j’avais trouvé les personnages très attachants, l’histoire plutôt douce et très agréable à lire. Alors lorsque j’ai vu cette première de couverture très estivale, il ne m’en a pas fallu plus pour me convaincre de relire sa plume.

Ici nous découvrons une période de vie de trois personnages d’âges différents. Au travers de trois nouvelles, l’auteure met en scène le destin de Billie, Mathilde et Yann de manière individuelle. Aucun lien entre ces histoires, mais pourtant un thème les réunies : Changer de vie

Je n’entrerais pas dans les détails car il y a déjà beaucoup d’éléments très révélateurs sur la quatrième de couverture. Par contre, je peux d’ores et déjà vous dire que je n’ai absolument pas accroché. Au point même de ne pas être aller jusqu’au bout de cette lecture. Chose très rare chez moi !

La première de couverture m’avait conquise par ses couleurs, le soleil que l’on pouvait y deviner, les cocktails et tout ce qu’elle évoquait de la saison estivale. Et je dirais même qu’en lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à de l’authenticité, de la justesse et même à un peu de sensibilité. Mais j’ai fait fausse route, l’histoire n’a rien d’estival, si ce n’est que les trois verres peuvent seulement représenter les trois personnages principaux. Au fil des pages, mon rythme de lecture se faisait de plus en plus lent et je n’avais pas de réel plaisir à revenir lire la suite. C’est donc avec regret que j’ai fermé le livre car j’en attendais beaucoup, peut-être trop ?

Le style de l’auteure ne m’a pas du tout plu. Comme si ce roman s’adressait à un jeune public, elle emploie un langage familier, voire même des termes à la « DJeuns » que j’ai trouvés dérangeants, vulgaires parfois. Elle aurait pu, selon moi, le faire de manière différente sans pour autant être dans l’excès.

Bien entendu ce n’est que mon avis, je vous conseille donc vivement de le lire pour vous faire votre propre avis. À présent je ne suis plus très sûre de relire Anna Gavalda 😦

Bonne lecture à tous et à bientôt !

Midi moins n’oeuf


Entre mystère et fiction, évoluant dans les méandres de l’utopie, de l’imaginaire et du suspense, ce recueil de nouvelles nous plonge avec délice dans un univers étonnant au sein duquel des personnages inattendus vous envoûtent et dévoilent leurs secrets, vous conduisant vers une fin improbable.

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Parfois il suffit de bien peu de choses pour découvrir une plume vers laquelle nous n’aurions jamais été. Grâce à une amie, Céléna Ritz auteure d’ « Innocence volée Le secret » en Auto-édition, j’ai eu l’opportunité de lire « Midi moins n’oeuf » Recueil de nouvelles et de discuter avec son auteure, Nathalie Antien.

Cette lecture a été un peu particulière pour moi, car même si j’ai déjà lu des recueils de nouvelles, celle-ci m’a totalement captivée malgré la brièveté de ses textes. Vous me direz, c’est le principe d’une nouvelle ! Ici il y avait suffisamment des détails pour ne pas être égarée et avoir envie de poursuivre la lecture, parfois même avec beaucoup d’impatience quand je devais interrompre celle-ci pour des obligations personnelles. L’auteure nous présente une belle brochette de personnages et j’avoue avoir vraiment passé un agréable moment en leur compagnie.

Ils traversent tous des expériences étranges à tel point que parfois l’on se demande s’ils ne sont pas fous. Tous différents, ils sont captivants, attachants, drôles ou surprenants, ils m’ont tous intéressé pour leur particularité. Je ne les ai pas tous aimés, mais chacun à sa manière, ils m’ont fait passer par beaucoup d’émotions. J’avoue même avoir eu ma « petite larme » pour un personnage pas comme les autres ( 😉 à Nathalie Antien).

Si je devais trouver un seul point négatif, c’est le côté enfantin de quatre de ces nouvelles. Elles sont prenantes, singulières parfois mais restent toujours très agréables à lire. Par la suite, j’ai appris que c’est un choix souhaité par l’auteure. Elle voulait garder un peu de sa plume jeunesse et a très bien réussi.

Et pour ne pas en dire plus, l’univers et la plume de Nathalie Antien m’ont totalement conquise. Avec des mots bien choisis qui permettent de mieux se plonger dans l’histoire, elle nous transporte tout droit dans ce monde imaginaire, un monde au tout est possible.

Une lecture parfaite pour les néophytes de l’imaginaire et du suspense !

Merci à Nathalie Antien pour cette jolie découverte, nos échanges et à la Maison d’éditions NDB Éditions pour leur confiance.

Bonne lecture à tous !

Balades Irlandaises


C’est bien connu, les filles d’Irlande ont une sainte horreur qu’on leur marche sur les pieds ! Elles n’hésitent pas à parcourir la moitié du monde pour tomber amoureuses, à faire retapisser leur maison en rose sans en parler à leur mari, ou à le planter là pour partir en week-end entre copines !
Laissez-vous entraîner par ces quatre nouvelles fraîches et enlevées dans une sympathique escapade chez nos voisines les Irlandaises.

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Mon avis : Avec un titre prometteur et quelques rayons de soleil qui tentent de percer ces derniers jours, je pensais parcourir l’Irlande, une île magnifique aux côtes verdoyante. J’espérais voyager dans ce pays qui me fait tant rêver ! Hé bien non, pas du tout. ce recueil de nouvelles ne m’a absolument pas embarqué du tout.

Ce roman est constitué de quatre nouvelles dans lesquelles quatre femmes irlandaises vont vivre des expériences différentes. Seulement deux sur ces quatre nouvelles m’ont séduite, bien que je leur trouve des défauts. Toutes des femmes de caractère, elles remettent leur couple en question et pour la plupart pour des futilités. Comme par exemple dans « Le vingt-huitième jour » (la plus nul à mon sens) Betty, mère et femme dévouée, devient la pire des emmerdeuses le 28ème jour de chaque mois. Je vous l’accorde, il a des périodes plus drôles dans la vie d’une femme. Mais là, carrément une nouvelle pour le dysfonctionnement hormonal des femmes que notre héroïne appelle SPM (Syndrome Prémenstruel). Je trouve ceci complètement aberrant d’autant que ce n’est pas une généralité. Imaginez si toutes les femmes pétaient les plombs pendant cette période.

La dernière « un homme de terrain » était la plus intéressante non pas pour le sujet en lui-même mais pour l’effet final. Laura, épouse de Peter, est obligée de se rendre à l’évidence. Il procrastine et il est surtout incapable de se passer de sa mère. Alors pour bousculer son mari, Laura va ruser. Mais elle n’avait pas prévu de se faire prendre à son propre jeu ! Comme pour les autres je n’ai guère aimé l’intrigue, mais j’ai été agréablement surprise par l’épilogue.

Alors même si je pense qu’il ne faut pas prendre ces nouvelles au premier degré, j’ai trouvé ces textes niais, confus parfois et sans réels intérêts. Les dénouements sont sans surprise, sauf pour la dernière !

Si vous souhaitez faire une lecture facile et pas prise de tête, celle-ci est parfaite.

Merci d’être passé par ici et à très vite pour une nouvelle chronique 😉

13 à table !


13 à table !
pour célébrer l’amitié

Françoise BOURDIN • Michel BUSSI • Maxime CHATTAM • Adélaïde de CLERMONT-TONNERRE • François d’EPENOUX • Éric GIACOMETTI • Karine GIEBEL • Christian JACQ • Alexandra LAPIERRE • Marcus MALTE • Agnès MARTIN-LUGAND • Romain PUÉRTOLAS • Jacques RAVENNE • Leïla SLIMANI

INÉDIT
Illustration de Sempé

13 à table !

 

Mon avis : Voici un livre qui je pense n’est plus à présenter ! Je l’ai acheté avant tout pour une bonne cause, mais en souhaitant aussi découvrir des auteurs que je n’avais jamais lu ou pas encore sous forme de nouvelle. Pour cela il est parfait, mais je dois avouer que je suis un peu déçue. Certaines d’entre elles n’ont pas réellement de fin et pour d’autres, elles sont décevantes. Sur 13 nouvelles, seules trois m’ont vraiment plu sans pour autant être des coups de cœur. Bien entendu, je ne remets pas en question la qualité d’écriture des auteurs, mais peut-être m’auraient-ils plus intéressé s’ils avaient écrit sous forme de Roman ? Dans ce cas, ils auraient pu développer davantage et je pense que j’aurai certainement aimé.

Tour à tour, ils nous présentent des personnages qui d’une manière ou d’une autre sont liés par un sentiment : L’amitié (d’où le thème de ce livre )

Je ne vais pas vous présenter toutes ces nouvelles, mais je vais vous parler brièvement de mes favorites.

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  • « Je suis Li Wei » de Michel Bussi  : Une amitié virtuelle se crée entre deux adolescentes, Abby et Li Wei, l’une en France et l’autre en Chine. Lorsque Abby ne reçoit plus de mails de son amie, elle décide d’aller la rencontrer dans son pays pour comprendre ce qui se passe. Mais lorsqu’elle apprend qui est vraiment Li Wei, elle est plus que surprise !

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  • « L’escalier » de Karine Giebel : Madhi est un petit garçon âgé de 8 ans, fils d’une Malienne et d’un Français. Tous les jours assit dans les escaliers de son immeuble, il attend sa maman . Jusqu’au jour où Madeleine, sa voisine très âgée, décide de le prendre sous son aile 2heures par jour pour l’aider à faire ses devoirs. Un lien très fort se crée ici aussi et grâce à elle, Madhi fait très vite des progrès à l’école. Il vient en aide même à son papa devenu alcoolique. Mais la vie réserve bien des surprises au petit Madhi…

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  • « Amitiés Egyptiennes » de Christian Jacq : Ici l’auteur nous raconte l’amitié que certains personnages comme Djéser et Imhotep, la reine-Pharaon Hatchepsout et Senenmour ou encore les deux Amenhotep ont pu lier.  » Le partage d’un souffle et d’un destin » leur a permis d’immortaliser leur amitié sous forme d’une pyramide à degrés, la première construite en pierre de taille. Mais à la fin de sa nouvelle l’auteur pose une question que je trouve magnifique.

« Si nous sommes réellement des amis,

comment nous construisons-nous l’un pour l’autre pour la vie ? »

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En bref, c’est un joli livre que vous pouvez offrir à vos amis et même si j’en attendais davantage, il mérite d’être lu !

Le rêve de mon père


Jiao est une adolescente de seize ans qui voit sa vie chamboulée après la mort de sa mère. La dépression pousse son père vers une quête chimérique qui va bouleverser l’avenir de cette dernière et, si Jiao refuse d’y prendre part, elle finira par baisser les armes et croire au rêve de son père.

 

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Mon avis : Orpheline de sa mère, Jiao grandit auprès de son père David. Brillant biologiste à l’esprit cartésien, la jeune fille voit son père sombré dans une dépression. Il ira même jusqu’à déménager pour rechercher un animal fantastique : « Le Kirim »

David ne réalise pas qu’il entraîne sa fille dans son sillage malgré elle. Très en colère contre lui, Jiao ne comprend pas comment il peut croire à cette utopie. Alors pour ne pas sombrer à son tour, elle consacre son temps à étudier la science et à se noyer dans des formules de mathématiques. C’est auprès de Tao, scientifique et Fils de Jiam, qu’elle trouve des réponses à ses interrogations. Il lui apporte un soutien et devient peu à peu son confident. Et lorsque « Le Kirim » s’adresse à elle pour lui demander d’ouvrir les yeux sur ses propres talents, elle est sidérée et un sentiment de frustration l’accable.

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Entre réalité et hallucination il n’y a qu’un pas !

Mais je n’en dirai pas plus…

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Texte très simple et bien écrit avec une certaine tendresse, mais un peu trop court malgré la richesse du sujet. L’auteure est parvenue à m’accrocher à cette lecture bien que je n’aie éprouvé que très peu d’émotions. J’aurais voulu en savoir plus sur les personnages car la brièveté du texte les a rendus antipathiques selon moi. Point Positif :  J’ai apprécié l’évolution des sentiments au fil de l’histoire et les non-dits qui veulent en dire tout autant.

Frédérique Arnould a publié huit livres à ce jour. Et malgré un avis mitigé, je pense lui donner une autre chance de me convaincre avec un autre de ses romans.

Nouvelles


Trois nouvelles pour découvrir un univers sombre et inquiétant, celui d’Aliénor Oval, auteure du roman Anthropophage, publié aux éditions L’ivre-Book.

Dans ses yeux, c’est là qu’est née la peur, intolérable, trop grande pour le cœur d’une enfant, cette peur qui nourrit une colère sourde prête à éclater et à tout dévaster. Le fiel, qui nourrit de haine et d’un désir latent, étouffant, impossible, se distille dans l’amour absolu d’une enfant que les yeux bleus de son père semblent avoir portée aux nues. Un train peut en cacher un autre, vous entraînera dans les abîmes de l’amour, en ces lieux où les certitudes s’étiolent, où le réconfort des habitudes disparaît, où le cœur bat plus fort et où l’espoir ne tient qu’à un fil.

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nouvelles

Collection : L’ivre Court

     Editeur :  L’ivre-Book

 2016

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Voici le tout premier livre que je lis sur ma liseuse et j’en suis ravie ! Un court moment de lecture et c’est bien dommage,  mais il fut fort agréable, rempli d’émotions et d’effroi.
Au départ, j’ai pris ce livre comme n’importe lequel mais j’ai été très rapidement surprise par la brièveté des nouvelles et par l’écriture de l’auteure. Il faut dire aussi que je ne suis pas habituée à lire ce genre de format. Passé ce bref moment, j’étais tellement captivée que j’ai dévoré le livre.
L’écriture d’Aliènor Oval est d’une telle limpidité, avec un vocabulaire très bien choisi et grâce auquel nous n’avons pas besoin de plus pour nous sentir dans une certaine ambiance. Le sujet majeur est décrit tout en subtilité même s’il semble que ces nouvelles dans leur ensemble sont très différentes. Mais tour à tour, on découvre que « La Femme » tient le rôle principal et où la vie n’est pas tendre avec elle.

Il est difficile de parler de ce livre sans spoiler, mais je vais tenter de vous en dire quelques mots, rien que pour titiller votre curiosité 😉

Donc voici :

« Dans ses yeux », Une mère et sa fille tentent d’échapper à un homme, car si leur chemin se croise, alors une mort surviendra. Mais pas n’importe quel homme !

« Le Fiel », Elle admire sa mère pour sa beauté. Mais le goût du sang et le plaisir de la mort ne lui font pas peur, bien au contraire… Mais qu’en est-il de son père ?

« Attention un train peut en cacher… », éperdument amoureuse du beau Guillaume et heureuse de lui annoncer une nouvelle, elle rêve de ce moment où il va lui demander sa main lors de cette future belle soirée. Mais « Attention un train peur en cacher un autre ».

Voilà pour cette lecture qui m’a drôlement plu et dont je garderais un bon souvenir. J’espère pouvoir relire cette auteure très bientôt. En attendant, je vous conseille vivement de la lire.

Le Fantôme de Lady Margaret


Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres et visent la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ?

Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de « Jour de chance »  : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.

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Mon avis : Si vous aimez avoir froid dans le dos et des émotions, ce livre est fait pour vous ! En cette période automnale et donc de cocooning, je trouve que ce genre de lecture s’y prête plutôt bien. Allez savoir pourquoi ?  Toujours est-il que je me suis régalée et que j’ai dévoré ce livre en quelques heures seulement. Oui oui en quelques heures, chose rare chez moi…

Ce livre comporte cinq nouvelles dont la première Le Fantôme de Lady Margaret est la plus grande, ce qui n’enlève en rien à l’horreur que comporte aussi les quatre autres.

Dans cette partie on découvre un couple, Judith, historienne qui cherche à découvrir son passé et Steven, candidat au poste de Premier Ministre. Mais lorsque Judith effectue des recherches pour son prochain livre historique, elle va dénicher un drôle de personnage : Lady Margaret qui pourrait bien mettre en péril sa relation, mais pas que …  Malgré quelques répétitions (pas gênantes), j’ai trouvé les personnages très intéressants même si je ne m’y suis pas attachée plus que ça. L’écriture est limpide, l’histoire bien ficelée avec un rythme agréable.

Terreur dans le campus – la seconde nouvelle se déroule aux Etats-Unis lors d’une fête où se retrouvent d’anciens élèves et professeurs d’un lycée. Lors de son retour chez elle, Kay disparaît. Son mari ne peut imaginer qu’elle l’a quitté suite à une dispute. Persuadé qu’il lui est arrivé quelque chose, il mettra tout en œuvre  pour la retrouver. J’ai beaucoup aimé ce récit où tour à tour on voit Kay qui ne se laisse pas abattre malgré des moments difficiles et son mari, qui se fait aider dans son enquête. Avec un simple vocabulaire, l’auteur nous permet de ressentir le danger, les émotions, la peur et l’angoisse de ses personnages.

Un jour de chance  – Un billet de loterie, un couple, une de leurs connaissances et voici les ingrédients pour une histoire qui aurait pu me plaire. Il faut dire aussi que cette nouvelle est très différente des autres, car il n’y a pas d’enquête, pas de suspens. Elle est la plus courte des cinq et j’aurais aimé que l’auteur développe davantage l’intrigue. La fin n’en est pas moins inattendue, surprenante, même si l’on pense la deviner.

L’une pour l’autre – la quatrième nouvelle dont j’ai beaucoup aimé l’intrigue, le suspens même si j’ai compris assez vite où l’auteur voulait en venir. Ici des jumelles, Kay et Caroline, qui ont des carrières professionnelles très différentes. L’une d’elles va privé Jimmy Barrott d’un grand rôle et donc briser son rêve de devenir un acteur connu. Alors par vengeance, il décide de la tuer. Mais ses plans ne vont pas se passer comme prévu.

L’ange perdu – Jamie est une petite fille pleine de courage; elle rusera plus d’une fois pour échapper à son père et sa belle-mère. Cet homme est recherché par la police en tant que criminel. Et pour cette raison ils veulent fuir le pays et y mener Jamie; elle sera abandonnée sur le banc d’une gare. Mais quelque chose lui dit que sa maman viendra la chercher ! Alors, parviendront-elles à se retrouver ?  J’ai adoré cette nouvelle où là aussi nous avons tour à tour le point de vue de la mère et de la petite fille. 

Je ne dirais pas que cette lecture est un coup de cœur, mais il ne manquait pas grand chose pour qu’elle le soit. Je pense relire Mary Higgins Clark à l’avenir rien que pour les frissons !

Eloge de la cellulite et autres disgrâces


Imaginez un monde dirigé par le bistouri, le Botox et la silicone ; une lady qui se fait greffer le visage de sa rivale ; un homme qui troque son épouse contre un emploi ; l’implantation, à l’échelle mondiale, de Maisons Closes pour Femmes Respectables… Autant d’histoires où le regard de l’autre et le poids de la société influencent l’estime de soi : pour ne pas se laisser happer par un univers gouverné par les apparences, les héroïnes de ces nouvelles tentent de survivre avec leurs rides et leurs kilos en trop ! Et s’il était vraiment possible avec un brin de fantaisie, une dose de glamour et une pincée d’ironie de résister au diktat de la mode ?

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Mon avis : Au départ j’ai été un peu perturbé du fait que ce livre soit un recueil de nouvelles et qu’à chacune d’entre elles, les personnages changent. Je lis très peu ce genre de livre, mais très vite je m’y suis adaptée. Et comme beaucoup d’autres lectrices, je m’attendais à un livre à la Bridget Jones avec des femmes perdues dans leur vie, mais sur un ton très humoristique.

Ici, l’auteure nous brosse de manière drôle, originale et dans un style très caustique qui m’a beaucoup plu, les différentes relations (couple, amicale, professionnelle..) que tout un chacun peut avoir. Ces personnages sont plus au moins fous, complètement décalés, mais en même temps, ils sont en adéquation avec notre époque. Une époque où le diktat de la beauté guide nos comportements absurdes. Tous en quête du bonheur, je les ai trouvé drôles et attachants. Autre point commun entre eux, tous s’ennuient dans leur vie et pour cela se retrouvent dans des situations plus que cocasses !

D’une certaine manière, Dominique Dyens nous prouve à quel point l’homme n’est jamais satisfait de ce qu’il possède et qu’il a tendance à toujours regarder ce qu’il se passe chez le voisin. Car naïvement, il pense que c’est toujours mieux ailleurs !

J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de ces personnages. J’ai apprécié la plume de l’auteure, simple, fluide et légère malgré le sujet. Mais j’aurais voulu qu’elle aille plus loin dans sa démarche et qu’elle donne des détails croustillants. Car il y avait matière à faire, mais peut-être a-t-elle voulu rester dans la suggestion ?

Un livre que je conseillerai vivement à des personnes qui dépriment.