Les témoins de la mariée


Cinq jours avant son mariage, notre meilleur ami meurt dans un accident.

Sa fiancée arrive de Shanghai, elle n’est au courant de rien.

Nous nous apprêtions à briser son rêve, et c’est elle qui va bouleverser nos vies.

D. V.C.

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Cela fait de nombreuses années où j’entends parler de Didier Van Cauwelaert et pourtant je ne l’avais jamais lu jusqu’alors ! Deux de ses livres se trouvaient dans ma PAL depuis longtemps, alors ne sachant pas trop quoi lire après ma lecture précédente, mon choix s’est porté sur celui-ci.

Pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour découvrir sa plume ?

Marc, un photographe de renom et coureur de jupons de surcroît, se tue lors d’un accident de voiture. Mais peu de temps avant ce drame, ce dernier a annoncé à ses meilleurs amis qu’il allait se marier avec Yun-Xiang, une Chinoise qu’il a connue lors d’un reportage pour un magazine. Un vrai coup de foudre pour cette jeune fille de 19 ans !

Il profite d’une soirée où tous sont là pour leur demander d’être les témoins de son mariage. À cet instant, ses amis restent coi et trouvent cette décision hâtive. Mais plus encore, ils ont l’impression d’être abandonnés et que plus rien ne sera jamais comme avant.

Puis vient le moment où il faut aller chercher cette inconnue à l’aéroport. Mais comment lui annoncer cette terrible nouvelle ? Doivent-ils lui dire la vérité ? Doit-elle retourner dans pays ? Autant de questions qui rendent les décisions difficiles et lorsque sa rencontre arrive, il leur est impossible de lui dire cette vérité insoutenable. Son discernement et sa beauté si troublante, les paralysent.

À partir de là rien ne va se passer comme prévu. Qui d’entre eux se sacrifie ou va se sacrifier pour les autres ? Qui saura mettre les autres face à eux-mêmes et à leurs faiblesses ? Je voudrais tellement vous en dire plus mais je risque de vous spoiler et vous subtiliser le plaisir de la découverte.

Avec des personnages très touchants, un ton humoristique, une plume agréable et délicate, l’auteur m’a totalement captivée. Au fil des pages, je me suis attachée aux personnages même si au départ j’avais quelques à priori. Si pour certains, cette histoire est cousue d’un fil blanc, pour moi c’est une belle révélation ! Les deux dernières pages sont remplies d’amour, d’amitié. L’auteur a donné tellement de poids à ses derniers mots, tellement de sincérité que les larmes me sont venues. Pour finir, je dirais « Whaouu »…

Je vous recommande vivement ce livre 😉 Bonne Lecture !

 

Complètement cramé !


Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme. En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…

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Complétement

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Il y a plus de deux ans, je découvrais la plume de l’auteur avec «  Quelqu’un pour qui trembler  » . Et bien que cette lecture ne m’ait pas laissé un souvenir impérissable, j’ai voulu tenter de relire l’auteur d’autant que ce livre était dans ma PAL depuis trop longtemps. Aujourd’hui je peux le dire, je ne regrette pas ! 😉

Soixantenaire, veuf et chef d’entreprise, Andrew Blake s’ennuie. Il décide donc de confier sa société à son assistante, Heather, en toute confiance afin de se reconvertir en simple majordome dans un manoir en France. Arrivé sur les lieux, il découvre de drôles de personnages. C’est auprès de Madame de Beauvillier (la patronne) Nathalie pour les intimes, qui depuis le décès de son époux s’est totalement renfermée, d’Odile (la cuisinière), Manon (la jeune femme de chambre) et Philippe (le régisseur) qui devient son complice au fil du temps, que Blake découvrira qu’il a fait le bon choix et les raisons pour lesquelles il est là. Tour à tour, il va les aider à résoudre leurs problèmes, à réparer les erreurs et à réconcilier les coeurs. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que cette petite brochette de personnages hauts en couleur vont lui apporter bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer.

Je ne vous en dirai pas plus, mais je vous conseille vivement la lecture de ce livre. Même si parfois j’ai trouvé des scènes trop démesurées pour être crédibles, ça n’enlève rien au plaisir de cette lecture. Fluide et agréable, l’écriture reste simple. Les répliques sont parfois savoureuses, cocasses, certaines situations amusantes. Tout cela m’a bien fait rire.

Si ma dernière lecture était un peu tiède, celle-ci met de bonne humeur et du baume au cœur. Et j’avoue que cela fait du bien surtout par les temps qui courent !

Mais au fait, où est encore passé Méphisto, le chat d’Odile ? « – Qu’est-ce que ça veut dire, « complètement cramé » ?  » À vous de le découvrir 😉

Merci pour vos visites et bonne lecture !

Maudit Karma


Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l’au-delà, elle apprend qu’elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir : de ses minuscules yeux d’insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l’échelle des réincarnations. Mais de fourmi à bipède, le chemin est long et les obstacles nombreux…

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Cela fait longtemps que j’entends parler de David Safier, auteur de « Sors de ce corps, William ! » ou encore de « 28 jours » et je souhaitais réellement découvrir sa plume. Je me suis donc dis que le mieux était de lire son premier roman « Maudit Karma » publié pour la première fois en Janvier 2008.

Animatrice d’un talk-show, Kim a tout d’une starlette au point même de faire passer sa carrière avant le bonheur de sa famille (heureusement, ce n’est pas toujours le cas dans la réalité). Mais lorsqu’elle meurt écrasée par un météorite après avoir trompé son mari, elle ne sait vraiment pas quel va être son sort. Car n’ayant pas accumulé suffisamment de bons karmas tout au long de sa vie, elle est condamnée à se réincarner en fourmi et il lui faudra donc plusieurs réincarnations afin d’atteindre le Nirvana. Ou du moins revenir auprès de sa famille. On la suit donc durant toutes ces périodes et l’on apprends à la connaître.

Au départ je n’aimé pas Kim. Je la trouvais égoïste et ne comprenais absolument pas ses réactions envers Alex, son mari. Puis j’ai appris à la connaître et je m’y suis attachée. J’ai beaucoup aimé son évolution, mais il faut avouer aussi que l’auteur n’y est pas pour rien.

Au travers de son personnage, de manière douce et subtile, David Safier nous parle des différences et de l’acceptation de l’autre. Il lui fait prendre conscience de ce qui est important dans son existence et ce qui est futile. Kim réalise la valeur de ce qu’elle possède qu’à partir du moment où elle le perd. Et c’est à ce moment-là que débute son évolution. En passant par l’état de fourmi à celui de chat, de chien, etc… elle apprends à vivre pour les autres et non plus pour elle-même. Son égoïsme disparait peu à peu au point même d’épargner le trépas à sa pire ennemie, à celle qui veut prendre sa place dans sa famille.

De son côté, Alex tente de refaire sa vie avec Nina qui prends peu à peu ses aises et même un peu trop aux goûts de la défunte. Elle s’autorise des comportements avec la petite Lilly qui exaspèrent Kim. Mais cette dernière ne va pas laisser les choses se passer de cette façon. En tant que mère de Lilly, elle est la seule à savoir ce qui est bon ou mauvais pour sa petite fille. A partir de là, elle mets toutes les chances de son côtés pour avoir de bons Karmas et revenir au plus vite auprès de la petite Lilly.

Douce et incisive parfois, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. Mais ce que j’ai adoré, c’est la façon dont il dessine les travers de l’être humain. Avec finesse, il expose les comportements stupides que nous pouvons avoir lors de certaines situations et c’est en cela que Kim joue parfaitement ce rôle. David Safier mène le lecteur à réfléchir sur la moralité de cette histoire et lui fait comprendre qu’il peut changer les choses, qu’il peut rendre demain meilleur qu’aujourd’hui !

Malgré des situations poignantes, c’est avec un humour désopilant que l’auteur a réussi à me faire passer du rire aux larmes. Et si cette fois-ci encore cette lecture n’est pas un coup de coeur, j’y songerais encore pendant un certain temps. Bien entendu, je vous la conseille vivement 😉

Bonne lecture et à bientôt !

Le Mercredi, tout est permis #12


 

 

Bonjour les amis,

Je vous retrouve aujourd’hui pour notre petit rendez-vous « LE MERCREDI, TOUT EST PERMIS » .

Pour celles/ceux qui découvrent mon blog, vous pouvez retrouver toutes les explications ici : Le Mercredi, tout est permis #1

Depuis mercredi dernier, j’ai eu le loisir de lire un autre livre dont je vous parlerais très prochainement. Mais pour le moment je vous propose un extrait du livre que j’ai commencé tout juste hier soir et qui me fait déjà bien rire !

Allez, c’est parti !

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« À travers mes paupières fermées, je vis la lueur grandir, devenir aussi brillante qu’un fanal. Puis vint le bruit. Un bruit assourdissant ! J’ouvris brusquement les yeux, juste à temps pour voir une boule de feu foncer droit sur moi. Je compris aussitôt que je n’avais aucune chance de l’éviter. Je n’eus que le temps de me dire « C’est vraiment dingue de mourir comme ça ! «  page 41 

Cet extrait vous donnera peut-être envie d’en savoir plus et si vous l’avez déjà lu, merci de ne pas spoiler ! Et n’hésitez à me laisser un commentaire pour me dire ce que vous lisez en ce moment 😉

Bonne lecture et à bientôt pour une chronique !

Pourquoi j’ai mangé mon père


Une famille préhistorique ordinaire : Édouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès ; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et d’autres ravissantes donzelles…
Ces individus nous ressemblent : ils connaissent l’amour, la drague, la bataille, la jalousie. Et découvrent l’évolution. Situations rocambolesques et personnages hilarants pour rire et réfléchir.
Un miroir à consulter souvent.

« C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. » Théodore Monod

Préface de Vercors

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Pourquoi j'ai mangé mon père

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Mon avis : Il m’a fallu un peu de temps pour lire ce petit livre, mais ce n’était que mieux pour l’apprécier à sa juste valeur. À la lecture de la quatrième de couverture, j’ai trouvé le sujet drôle, original, mais je ne m’attendais en aucun cas à y trouver autant d’hilarité et d’anachronismes. Je reconnais qu’avec un titre qui en dit déjà beaucoup, j’aurai dû m’en douter !

Ici on suit une horde de pithécanthropes avec Ernest, le narrateur, l’oncle Vania, un incurable réac’ pour toute forme d’avancement, ou bien encore Édouard, le père tourné vers le « Progrès ». Humaniste et visionnaire, ce dernier souhaite apporter le meilleur à sa horde et l’aider à évoluer.

Lorsqu’il découvre le feu et sa domestication (qui a bien failli faire disparaître son espèce), cela entraine des changements impensables et c’est pour lui, une forme d’adaptation. Grâce à cette découverte, Ils pourront se chauffer, cuire leurs aliments, se protéger et bien plus encore… Mais quand Édouard formule l’idée de partager sa trouvaille avec d’autres bandes afin de créer une cohésion, Ernest voit les choses d’un autre oeil. Seulement Édouard ne s’arrête pas là. Il va jusqu’à prôner l’exogamie… C’est alors que Ernest part à la conquête de sa belle !

En débutant cette lecture, j’étais bien loin d’imaginer ce qui m’y attendais. Sous la dérision, l’auteur amène le lecteur à s’interroger et réfléchir sur des sujets d’actualité comme par exemple le réchauffement climatique et l’exode qui en découle. Sur les conséquences positives ou négatives de l’invention du feu. Bref, je n’en dirai pas plus au risque de trop en dévoiler, mais j’avoue que même si ce n’est pas un coup de cœur, c’est une très bonne lecture !

Avec un mélange d’époques, de situations cocasses, d’anecdotes désopilantes et de personnages hilarants parfois, j’ai passé un agréable moment de lecture. Ce livre est riche d’enseignements et c’est en cela qu’il a beaucoup d’intérêt selon moi. Je vous le conseille vivement !

Merci pour votre visite et bonne lecture 🙂

Et n’oubliez pas de laisser un petit signe de votre passage tout en bas, ça fait toujours plaisir 😉

Demain j’arrête !


Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?

Au début, c’est à cause de son nom rigolo que Julie s’est intéressée à son nouveau voisin.

Mais très vite, il y a eu le reste : Son charme, son regard, et tout ce qu’il semble cacher…

Parce qu’elle veut tout savoir de Ric, Julie va prendre des risques de plus en plus délirants…

 

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Mon avis : Après ma première lecture de Gilles Legardinier avec « Le premier miracle » j’ai décidé de poursuivre mes lectures avec cet auteur. Pour cela j’ai donc choisi « Demain j’arrête », l’un des derniers livres arrivés dans ma PAL. À la lecture de la 4ème de couverture, il me faisait terriblement envie !

Cette fois-ci, nous sommes en compagnie de Julie Tournelle, presque trentenaire, célibataire et employée dans une banque. Une vie bien rangée, mais où elle s’ennuie. Lorsqu’un nouveau voisin emménage dans son immeuble, elle se met en tête de découvrir qui est vraiment cet homme nommé Ricardo Patatras. (j’avoue que le nom m’a bien fait rire aussi) 😉 Mais si celui-ci est plutôt discret, on ne peut pas en dire autant de Julie qui mène des investigations pour en savoir plus sur ce dernier.    Sous le charme de Ric et accumulant des maladresses, elle comprendra très vite qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Et même si cette rencontre de voisinage est d’une simplicité, elle n’en restera pas là !

Dans ce roman on découvre des personnages intéressants, attachants, intrigants (surtout Ric), où chacun trouve sa place dans la vie de Julie. D’ailleurs je trouve le travail de l’auteur remarquable, car on ne s’aperçoit pas que ce livre est écrit par un homme. Il a réussi à se mettre dans la peau de Julie et nous faire découvrir ses pensées, ses rêves, ses envies, ainsi que ses plans les plus cocasses. C’est certainement grâce à cela aussi que j’ai aimé peut-être plus que tout, ce rapport aux autres dont Julie dispose. Son entourage a une place très importante dans sa vie et rend  cette histoire drôle, émouvante et mystérieuse.

L’amitié, l’amour, la vie, la mort sont traités avec pudeur et sont diamétralement à l’opposé de Julie qui, elle, est plutôt dans l’exagération ! D’ailleurs par moments, je l’ai trouvé un peu nunuche. Comme lorsque par fétichisme elle achète la même lessive qu’elle avait aperçue chez Ric, j’ai trouvé cela un peu ennuyeux. J’avoue tout de même avoir ri de certaines situations dans lesquelles elle s’était fourrée.

Cette comédie est captivante à souhait avec des personnages loufoques, elle nous fait passer un agréable moment. Mais (oui, il y a encore un mais…) pour ma part, ça ne l’aura pas fait. Lorsque je suis arrivée à la fin et que j’ai lu le fin mot de l’histoire, je me suis dit « Tout ça, pour ça ! ». Tout est retombé comme un soufflet et je ne vous raconte pas ma déception. Cela ne reste pas moins un agréable moment de lecture et je conseillerais vivement à une amie de le lire, malgré mon avis tempéré.

Et pour ne pas rester sur une note un peu trop négative, je pense relire Gilles Legardinier avec grand plaisir. J’aime beaucoup sa plume et la manière dont il traite les personnages, ceci étant certainement en lien avec sa propre histoire.

Bonne lecture à tous et à très vite !

Le premier miracle


Karen Holt est agent d’un service de renseignements très particulier. Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus où il en est. Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu. Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors norme meurt dans d’étranges circonstances, elle n’a d’autre choix que de recruter Ben, quitte à l’obliger. Ce qu’ils vont vivre va les bouleverser. Ce qu’ils vont découvrir va les fasciner. Ce qu’ils vont affronter peut facilement les détruire… Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers. Aventure, intrigue fascinante et humour nous entraînent aux confins des mystères de la science et de l’Histoire.

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Mon avis : Cela fait déjà un moment que je lis ou entends beaucoup de bonnes critiques sur cet auteur et je me suis enfin décidée à le lire. Je n’ai pas commencé son oeuvre par le plus ancien de ses livres, mais cela a-t-il de l’importance ? Je n’en suis pas certaine d’autant que celui-ci est un one-shot !

Ici on découvre un duo, Ben et Karen, elle est un agent d’un service de renseignements particuliers et lui, un universitaire en Histoire des sciences. Réunis pour enquêter sur la disparition d’artefacts anciens, ils vont vivre une aventure qu’ils n’auraient pu imaginer. Confrontés à des voleurs que n’ont aucune hésitation à tuer ceux qui s’opposent à leur plan, ils vont être obligés d’apprendre à se connaître et s’accepter malgré leurs quelques réticences au départ.

Avec un pêle-mêle d’histoire, d’alchimie, d’archéologie et bien plus encore, la science finira par rattraper l’histoire. Ce roman est tout à la fois. Il est autant historique que d’aventure avec un savant mélange d’amour et d’humour parfois grinçant. On retrouve ce dernier entre Karen et Ben, ce qui les rend plus humains. De cette manière on s’attache à eux inévitablement, car ils nous ressemblent ! Leur duo fonctionne plutôt bien et je suis quasi certaine que c’est aussi grâce au talent de l’auteur, à la façon dont il les fait évoluer et les descriptions qu’il en fait .

L’imaginaire de Gilles Legardinier est impressionnant même s’il faut préciser que pour nourrir son oeuvre, l’auteur a fait beaucoup de recherches, de voyages et à rencontrer des experts. Bien que né de son imagination, il a réussi merveilleusement bien à mêler l’imaginaire et la réalité. En effet, c’est en 1964 que l’UNESCO a entrepris les travaux de sauvetage des temples d’Abou Simbel contre la montée des eaux du lac Nasser, à la suite de la construction du Haut barrage d’Assouan en Égypte. Ce sauvetage a permis de faire reconnaître par plusieurs pays l’importance de préserver le patrimoine mondial. Ici, il nous en parle et je trouve cela très intéressant.

Je dois avouer que je me suis ennuyée une partie du roman, certainement à cause de quelques longueurs. Cela ne m’a pas découragé de poursuivre ma lecture et j’en suis ravie car l’auteur nous pousse dans nos retranchements. Il va jusqu’à nous montrer combien l’être humain peut s’enivrer de futilités et défigurer sa vie au point même de la menacer. Au travers de son roman, l’auteur nous apprend l’histoire d’un pays et de son peuple, ce que je trouve très enrichissant. C’est l’une des raisons pour laquelle je vous invite à le lire et découvrir la plume de l’auteur, que d’ailleurs je vais m’empresser de relire dans la foulée !

Bonne lecture à tous et à très vite !

Tu comprendras quand tu seras plus grande


Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’’elle ne déborde pas d’’affection pour les personnes âgées. Dire qu’’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Son quotidien avec les papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au coeur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit fils d’une résidente, qui ne la laisse pas indifférente… … Une ’histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

 

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Parce que la couverture et ses couleurs ont attiré mon œil, parce que le titre avait un écho en moi et parce que j’avais le souhait de découvrir l’écriture de l’auteure, je me suis enfin décidée de lire ce joli roman.

J’ai beaucoup aimé ces moments de lecture en compagnie de Julia et de ces joyeux lurons qui n’ont pas cessé de me faire passer par toutes les émotions. Chacun leur tour, ils apportent le meilleur comme le pire de leur expérience, de leur humour et de leur humanité. Une bande de retraités déjantés, drôles et attachants… Le comportement de certains d’entre eux m’a fait sourire souvent, rire parfois et plus encore…

J’ai apprécié l’écriture de Virginie Grimaldi dans son ensemble, mais je dois dire que certaines répétitions m’ont un peu gêné. Heureusement, il n’y en a très peu ! D’une écriture simple et fluide, elle nous décrit le parcours d’une jeune femme, Julia, qui pour fuir son ancienne vie va à Biarritz pour y travailler. Depuis quelque temps le bonheur lui semble impossible, voir inaccessible. Alors avec peu d’enthousiasme, elle se rend à la « Maison de retraite Les Tamaris » où elle occupera un poste de psychologue en remplacement maternité. Elle se retrouve donc dans « un mouroir » comme elle dit, seulement peu de temps après la perte de trois êtres chers. Et malgré quelques réticences, elle n’est pas au bout de ses surprises avec ces petits vieux.

Arrivée dans ce lieu quasiment à reculons, Julia va apprendre à connaître ces personnages, va apprendre de leur maturité, réapprendre à aimer et retrouver le sourire tout simplement.

D’un sujet sérieux et percutant, Virginie Grimaldi a réussi à le rendre plus doux en réunissant plusieurs générations avec beaucoup de drôlerie, de tendresse et d’amour. Et malgré les chagrins et les accidents de la vie, tous retrouvent une joie de vivre grâce à cette jeune femme même s’ils savent être là pour vivre leurs derniers jours.

Un livre à découvrir à tous les âges !

Quelqu’un pour qui trembler


Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent.
Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.

 

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Mon avis : J’étais très contente de pouvoir enfin découvrir un des romans de Mr Legardinier. Mais j’en aurai mis du temps à le lire… D’ailleurs j’ai frôlé la panne de lecture ! Aurai-je dû le découvrir plutôt avec « Demain j’arrête ! » ou encore « Ça peut pas rater » ? Aurai-je mis la barre trop haute suite à des bonnes critiques que j’ai pu lire ou entendre ? Toujours est-il que pour moi, ça ne sera pas un coup de cœur même si j’ai beaucoup aimé.

D’ailleurs tout juste arrivée à la dernière page du 1er chapitre, je me suis dit « Oulala, ce livre va me plaire ! »

Thomas découvre qu’il a une fille, Emma, âgée de quasiment 20 ans et décide donc de revenir au pays. Mais ne sachant pas comment réagir, assumer et gérer son nouveau rôle et plutôt que de se présenter à elle comme son père, il apprend à la connaître tout en l’observant de loin. De bien des manières, il intervient dans la vie de sa fille sans même qu’elle le sache. Mais toujours pour de bonnes raisons et avec tout l’amour qu’un père peut porter à son enfant, » un amour inconditionnel » .

En parallèle, Thomas intervient aussi dans une maison de retraite où il découvre des personnages hauts en couleur. Chacun avec son histoire et sa vision de la vie. Des rencontres pleines de douceur, de tendresse qui donnent le sourire, des situations qui font éclater de rire et tout ça avec beaucoup d’émotion, mais jamais rien de gnangnan. On découvre la peur, les doutes, le mensonge, le silence, l’inertie… Mais aussi l’amitié, la sensibilité, La folie, l’empathie, l’espoir et bien plus encore. Une histoire pleine de bouleversements.

« Quelqu’un pour qui trembler » est un livre plaisant et un peu feel-good mais auquel il manque un petit côté addictif. Bien construite, bien écrite, l’histoire est intéressante et plausible, mais malheureusement je pense que cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable. Ce qui est vraiment positif ce sont les personnages qui sont vraiment attachants.

Je pense relire Gilles Legardinier car selon moi, ce n’est pas avec un seul de ses livres  que je peux dire l’aimer ou pas.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?