Chaque jour, j’écoute battre mon coeur


Coucou tout le monde,

Enfin me revoilà parmi vous ! Je ne sais pas pour combien de temps, mais aujourd’hui j’ai vraiment envie de venir partager l’une de mes dernières lectures avec vous.

Alors pour commencer, j’ai décidé de vous parler d’un livre qui m’a énormément plu et qui m’a fait du bien.

Il s’agit de

Résumé : Comment peut-on expliquer qu’une femme dont l’espérance de vie à dix-sept ans était de six mois s’apprête aujourd’hui à fêter ses cinquante ans ? Quelle force permet de se relever, de voir une opportunité dans la difficulté ?
Charlotte Valandrey, séropositive et greffée cardiaque, s’est construit au fil des épreuves une philosophie de vie unique : l’optimisme vrai. Son principe ? Se concentrer sur la réalité de l’instant présent, sur tout le potentiel que l’on a en soi, et aimer vraiment la personne que l’on est. En alliant optimisme, bienveillance et vérité thérapeutique, Charlotte a appris à dépasser ses émotions négatives, à mobiliser ses ressources intérieures, à motiver son corps et son esprit vers un seul but : jouir de la vie ici et maintenant.
Cet ouvrage de « dévoilement de soi » offre toutes les clés pour savourer le présent, croire en sa volonté, en son pouvoir d’action, se libérer de ses peurs et devenir le meilleur de soi-même. Charlotte y partage son expérience et livre en toute sincérité ses secrets, ses exercices et ses techniques – ses mots aidants, ses plans d’action, sa méthode ADIVA…

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Ce n’est pas le premier livre de l’auteure que je lis, mais j’avoue que celui-ci est magnifique !

Femme forte et pleine d’humilité, Charlotte Valandrey , nous livre avec beaucoup de douceur les épreuves qu’elle a traversées. De sa séropositivité à sa greffe du coeur, elle partage en toute simplicité son combat, sa volonté et sa force de vivre qui lui ont permis de lutter et de survivre.

À travers « Chaque jour, j’écoute battre mon coeur », elle nous livre ses vérités lors de ce combat. Même si sa séropositivité et sa greffe du coeur auraient pu l’emporter, elles l’ont rendue plus forte et l’ont poussé à se dépasser, à s’écouter, se comprendre et à s’accepter pour enfin réussir à avancer toujours plus loin.

Elle nous montre que même si les épreuves nous semblent insurmontables, nous sommes bien plus forts que ce que l’on croit et que nos pensées positives, nos actions peuvent modifier notre futur. Vivre le moment présent, croire en soi, en l’avenir et laisser nos peurs de côté pour nous permettre enfin de trouver le meilleur dans ce qui nous semble le pire.

Avec de simples mots, mais tellement forts et personnels, Charlotte Valandrey m’a beaucoup apporté sur bien des points, femme forte et courageuse, je l’admire pour tout son parcours.

Je vous conseille vivement ce livre car il vous redonne espoir dans les moments les plus difficiles. En tout cas chez moi, ça a marché !

Bonne lecture à tous et à bientôt pour d’autres partages 😉

SANS FOI NI LOI


La beauté peut être une malédiction ; la foi une prison. Seul l’amour peut vous délivrer

Chaque jour, Kyler Willis savoure la liberté des grands espaces sur sa moto, boit sans limite, et s’envoie en l’air avec les femmes les plus sexy. Désormais vice-président d’un gang des Hades Hangmen, il ne se prive de rien… jusqu’à ce qu’une blonde torride entre dans sa vie. Celle que son club et lui ont récemment tirée d’une secte sordide. Chargé de s’occuper d’elle, il s’aperçoit qu’outre un corps de rêve, elle serait peut-être la seule à pouvoir lui offrir l’impossible : un amour inconditionnel. Mais le nouveau prophète qui guide la secte est bien décidé à ne pas abandonner la jeune femme aussi vite.

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Voilà quelques mois que j’ai lu le Tome 1 « HORS-LA-LOI » de la série Hades Hangmen de Tillier Cole et c’est avec une grande impatience que j’avais hâte de lire la suite. Voilà chose faite !

Comme avec le Tome 1, je précise que ce livre ne peut pas être lu de tous. Il y a certains actes commis au sein de la secte qui peuvent heurter certain(e)s d’entre vous. Mais pas que…

Ici l’on retrouve Maé et Styx, mais il est davantage question des personnages de Kyler, le vice-président du club des bikers, amis très proches de Styx et Lila, la soeur de Maé. Lila est totalement sous l’emprise de la secte. Elle voue un amour éternel à son prophète et seul son Dieu pourra la sauver de la tentation. Aujourd’hui sortie de la domination de cette secte, elle est pourtant convaincue de ne pas être en sécurité. Elle pense même que le comportement de Maé envers Styx est inconcevable selon les enseignements reçus des gourous.

De son côté, Maddie, l’autre soeur de Maé, tente de soutenir Lila tout en s’adaptant à cette nouvelle vie auprès des Bikers. Le flingue, le meurtre, l’alcool et le sexe rythment la vie de ces derniers mais effraient Lila. Quant à Ky, beau gosse, il profite de cette vie. Jusqu’au moment où il rencontre Lila. Chargé de s’occuper d’elle, de lui apprendre à revenir à la vie, à lui redonner confiance, il change totalement. Ils vont partager des moments qui feront de lui, un tout autre homme, un homme amoureux !

Si avec le Tome 1, j’ai été totalement captivée dès le départ, j’ai eu un peu plus de mal avec celui-ci. Le personnage de Lila est intéressant, il nous donne envie de comprendre ce qui se passe dans sa tête. Pourquoi cette jeune amish tient-elle à retrouver sa communauté malgré les horreurs qu’elle y a subies ? Pourquoi ne veut-elle pas de cette vie auprès de ses soeurs en toute sécurité ? Grâce à son comportement inadmissible, on comprend que le pouvoir des gourous est monstrueux au point même de pousser ses disciples à admettre normaux des sévices de toutes sortes. Mais j’avoue ne pas m’être attachée à elle malgré son vécu. À l’inverse, j’ai beaucoup plus apprécié le personnage de Ky. Il ne savait pas ce que voulait dire aimer et il le découvre avec Lila. Il se dévoue totalement à elle et c’est ensemble qu’ils vont découvrir l’amour, le vrai.

J’ai adoré le Tome 1, mais j’avoue que celui-ci m’a beaucoup moins transcendé. Les héroïnes ne sont pas épargnées et l’univers est sombre, noir. L’histoire est très bien menée et j’ai bien aimé où l’auteure m’a dirigé, mais par contre il y a énormément de répétitions. Il y en a autant sur les mots que sur les sentiments des personnages et cela m’a gêné. À présent j’ai hâte de retrouver le prophète Caïn et de lire le Tome 3 car j’avoue que c’est un univers que j’aime beaucoup !

Entre deux mondes


Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l’attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir. 
Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu’il découvre, en revanche, c’est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n’ose mettre les pieds. 
Un assassin va profiter de cette situation. 
Dès le premier crime, Adam décide d’intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est flic, et que face à l’espoir qui s’amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou. 

Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu’elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d’ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.

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Olivier Norek, un auteur dont j’ai beaucoup entendu parler et dont je souhaitais découvrir la plume depuis longtemps. Voilà chose faite !

Ici l’auteur frappe fort avec un sujet difficile et sans parti pris de sa part. Il nous dresse le portrait d’un univers sans pitié avec une réalité sans pareil d’un lieu dont nous avons tous entendu parler : La Jungle

De la Libye à la Jungle calaisienne, nous faisons connaissance de deux inspecteurs, l’un Français qui souhaite donner le meilleur à sa famille. Mais qui d’un côté à pour ordre de chasser les migrants syriens et de l’autre a un poids sur sa conscience.

« – J’y suis allé, dans cette jungle, et je te rassure, je n’ai pas aimé ce que j’y ai vu. Les images restent, comme si j’étais responsable de quelque chose. »

Puis un inspecteur Syrien qui fuit son pays dans l’espoir d’offrir une vie meilleure à sa femme et sa fille. Mais lorsque celles-ci ne donnent plus signe de vie, tout bascule. A ces deux hommes ce joint un petit garçon soudanais nommé, Kilani, qui récolte des informations sur des musulmans  » censés rejoindre une mosquée salafiste » et dont l’imam les incite à ne pas aller en Angleterre.

A la hauteur de la gravité des faits et de leur réalité, cette lecture n’a pas été facile pour ma part. Olivier Norek dresse un portrait très sombre de l’homme avec des scènes dures dénonçant la déshumanisation de certains. Beaucoup refusent de voir la véracité de ce monde cruel et préfèrent se voiler la face. Mais toujours sans parti pris, l’auteur évoque aussi les injustices et les anomalies administratives qui rendent cette situation encore plus terrible. Ici, il énonce tout simplement les faits.

Avec une écriture fluide, des personnages bien construits et attachants, j’ai beaucoup apprécié découvrir ce monde que je ne connais que par les médias. Happée par le sujet et la plume de l’auteur, cette lecture a été pour moi une sacrée claque, un uppercut que je n’oublierai pas ! Une lecture que je vous conseille vivement.

A très vite pour une nouvelle chronique 😉

La Tresse


Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

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Hello les amis !

J’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui je viens vous parler de ma toute dernière lecture. Ce livre était dans ma PAL depuis quasiment deux ans et avec toutes les bonnes critiques que j’ai pu lire, il était vraiment temps que je le lise !

Ici c’est l’histoire de trois femmes dont le destin va les pousser dans leur retranchement. Elles vont devoir prendre une décision, « LA DECISION » qui pourra changer leur destiné. Géographiquement tellement si loin les unes des autres, mais pourtant tellement si près, on pourrait même dire qu’elles sont reliées par « un cheveu ».

Tour à tour on découvre la vie de chacune, leur force malgré des épreuves inattendues,  leur détermination et la persévérance dont elles sont armées. Qu’elles soient filles, mères ou working-girls, elles trouvent toujours force et courage face aux embuches semées sur leur chemin. Elles relèvent la tête et font face à l’adversaire quel qu’il soit et c’est en ça qu’elles sont admirables ! J’avoue avoir eu un petit penchant pour l’une d’entre elles, mais toutes sont surprenantes.

Avec une écriture simple, fluide et agréable à lire, l’auteure m’a totalement captivée. Les descriptions, les émotions et l’intrigue sont des plus réalistes même si par moments j’y ai trouvé un peu de naïveté. La tresse à tisser a été une très belle métaphore et ces trois destins ont été superbement liés grâce à elle.

Cette histoire a été un coup de cœur pour beaucoup de personnes, mais ce n’est pas mon cas. J’ai beaucoup aimé, j’ai passé un agréable moment de lecture mais je n’y ai rien trouvé de transcendent. Elle n’en reste pas moins une très belle ode à la femme. Et pour cette raison, je vous conseille de la lire et vous faire votre propre avis 😉

Merci pour vos visites et bonne lecture !

Hades Hangmen, tome 1 : Hors-la-Loi


River Styx, un biker-né, souffre d’un terrible défaut d’élocution. Alors qu’il est encore enfant, il rencontre une étrange petite fille, dans une forêt derrière une clôture, et réussit à lui parler. Troublé,il l’embrasse avant qu’elle prenne la fuite. Des années plus tard, Styx est à la tête du gang des Hades Hangmen et pense ne jamais revoir cette fille dont le souvenir le hante. Jusqu’à ce qu’il la retrouve inconsciente derrière son club. La jeune femme a fui la secte dans laquelle elle a grandi et Styx lui offre ses bras protecteurs. Mais peut-elle trouver sa place dans cet univers de hors-la-loi ?

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Cela fait déjà plusieurs mois que ce livre, premier d’une longue série, me faisait de l’oeil. Et grâce aux éloges de @Candyshy de la chaîne YouTube « Mlle Candyshy Au Boudoir », j’ai succombé à la tentation ! Addictive, sombre, passionnante, cette lecture m’a totalement conquise !

Avant de vous donner mon avis, je tiens à préciser qu’il ne faut pas mettre ce livre entre toutes les mains. Ce roman comporte des passages difficiles, il est donc déconseillé aux moins de 18 ans !

Après la disparition de sa sœur de sang et à l’approche de son futur mariage programmé avec le prophète David peu de temps après, Salomé dite Maé, décide de fuir la secte où elle a grandi. Elle y a subi les pires atrocités et n’a connu que souffrance. Alors même si elle laisse derrière elle des personnes qui lui sont chères, elle ne peut faire autrement, elle doit fuir. À bout de forces lors de sa fuite, elle tombe dans les bras de Styx qui n’est autre que le chef des Hades Hangmen, un clan de Bikers.

Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’un moment de leur jeune vie les lie.

À partir de là, on découvre le clan des Hades Hangmen, leur mode de vie, leurs codes mais aussi leur solidarité face à l’adversaire. Propulsée dans ce monde inconnu où les femmes sont là pour le plaisir des hommes, Maé découvre la liberté, même si son lourd passé la ronge et la poursuit. De son côté, Styx doit affronter un gang rival, découvrir qui est le traître, dépasser son défaut d’élocution mais surtout en apprendre plus sur cette jeune fille même si en tant que chef du gang, il ne doit pas montrer ses faiblesses.

Alors une question se pose : Arriveront-ils à s’aimer ?

Dès le moment où j’ai commencé ce livre, il m’était difficile de le lâcher tellement il me captivait. J’étais presque déçue qu’il ne soit pas plus long ! Que ce soit la description des lieux, des scènes, les personnages, leurs sentiments, la plume de l’auteure est étoffée à souhait. J’ai beaucoup aimé le personnage de Styx, le muet si « extrême » et touchant à la fois lorsqu’il est question de sentiments. À présent il me tarde de lire la suite et découvrir ce que deviennent les personnages secondaires, car leur rôle n’est pas moins important dans cette grande communauté solidaire que sont les motards.

Hâte de pouvoir me procurer la suite !

Disparu à jamais


Livingston, banlieue de New York. Il y a onze ans, Ken Klein, accusé d’avoir violé et étranglé sa petite amie, disparaissait à jamais, emportant avec lui la vérité sur ce meurtre aussi atroce qu’inexplicable… Convaincu de l’innocence de son frère, Will s’est résigné à cette fuite sans retour. Jusqu’au jour où il apprend que, revenu sur les lieux du crime, Ken a été aperçu dans le cimetière de la ville…
Bientôt, Will voit sa fiancée le quitter sans explication… Pur hasard ? Difficile à croire. Brutalement plongé au coeur d’une ténébreuse affaire, il est temps que Will comprenne que les deux êtres qui lui sont le plus chers, sont peut-être ceux qu’il connaît le moins…

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Un polar bien noir, très noir, mais un polar dont je ne suis pas déçue. Avant de vous en dire plus, je tiens à remercier mon amie Isabelle (si tu passes par-là 😉 ) de me l’avoir prêté et donc fait redécouvrir la plume d’Harlan Coben.

Sur son lit de mort, la mère de Will lui annonce que son frère ainé, Ken disparu 11 ans plus tôt, est toujours vivant. Accusé de meurtre et de viol de leur jeune voisine, il a été forcé de fuir. Alors même si tout le monde a des doutes, Will est convaincu de l’innocence de son frère. Mais peu de temps après cette révélation, Sheila sa petite amie disparaît sans aucune explication. Que se passe-t-il ?

À partir de là et malgré son incertitude, sa méfiance et la tristesse d’avoir perdu sa future femme, Will part en quête de réponses et de vérité. Son chemin est semé d’embûches, mais accompagné de son meilleur ami Carrex , un ancien voyou reconverti dans le yoga et par Katy, la petite soeur de Julie ladite assassinée, il parviendra à découvrir la vérité.

Tout cela est bien étrange me direz-vous ! 

Il y a énormément de revirements, de rebondissements et les moments de répits sont de courte durée. Les évènements s’enchaînent très vite et j’avoue que j’ai beaucoup aimé ce rythme. D’ailleurs passé un certain nombre de pages, je n’avais qu’une envie, c’était de retourner auprès des protagonistes.

Je ne peux pas vous en dire davantage (même si l’envie est là) au risque de vous spolier, mais si je peux vous donner un conseil, plongez dans cette intrigue sans vous poser aucune question.

Vibrant, intriguant et bien écrit, tous des éléments qui vous donnent envie d’en savoir plus.

Malgré beaucoup de points positifs, cette lecture n’est pas un coup de cœur pour ma part, même si je l’ai beaucoup aimé. Il faut bien l’avouer, la plume de l’auteur y est forcément pour quelque chose. À présent j’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres !

J’espère vraiment vous avoir donné envie de lire la plume d’Harlan Coben et si vous souhaitez l’avis d’un autre de ses livres que j’ai lu, je vous invite à venir faire un petit tour par ici  » Peur Noire  » 😉

Va et poste une sentinelle


Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau-moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, à l’aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle s’est éloignée en partant s’établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence, politiques, sociales et familiales. Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le mythique Ne tirez pas sur l’oiseau-moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961. Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont l’Oiseau-moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour, après soixante-cinq ans de silence, de l’un des plus grands auteurs américains du siècle.

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Va et poste une sentinelle

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Il y a presque trois ans j’ai découvert la plume de Harper Lee avec  » Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur « . À ce moment-là j’ignorais totalement l’existence de ce 2ème tome, alors lorsque je l’ai vu passer à la bibliothèque, je n’ai pas hésité un instant !

Ici on retrouve Jean Louise dite « Scout » vingt plus tard. De retour à Maycomb, sa ville natale, elle rend visite à son père et son ami Henry Clinton (accessoirement amoureux d’elle). Toujours la bienvenue dans la grande maison familiale, mais quelle surprise lorsqu’elle découvre que tout ce en quoi elle croyait, tout ce que son père lui avait inculqué, n’était que tromperie et mensonge. D’apprendre certaines vérités sur les personnes qui lui sont le plus proche lui est inconcevable. Il lui est impossible d’imaginer que ceux-là mêmes qui confortaient la justice et l’égalité, soient membres de conseils citoyens, des collectifs ségrégationnistes auprès de ceux qui prônent la haine et se croient supérieurs aux Noirs, ceux qu’ils avaient toujours haïs.

Scout ouvre les yeux avec beaucoup de peine sur son pays qu’elle chérit tant, un pays divisé et mutilé par les guerres. Scout grandit et commence à se détacher de toutes ses croyances et de son enfance. Elle qui n’est nullement dérangée de s’asseoir à côté d’un homme de couleur dans un bus, découvre ce qu’est la ségrégation raciale. C’est à partir de là que la relation qu’elle entretenait avec son père se dégrade. Entre eux, les mots deviennent cruels, violents mais heureusement que l’oncle Finch est là. Grâce à lui les liens familiaux seront sauvés.

J’ai eu beaucoup de plaisir de retrouver la plume de Harper Lee (qui nous a quittés il y a exactement 4 ans dans 2 jours, le fruit du hasard ! ^^ ), même si j’ai trouvé ce tome moins abouti que le précédent. Il faut dire que celui-ci est un premier manuscrit écrit par l’auteure qui avait été refusé par son éditeur. Ce dernier lui avait demandé de retourner au travail et c’est ainsi qu’était né  » Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur  » grâce aux souvenirs d’enfance de Jean Louise Finch.

J’ai eu du mal à recouvrer le personnage de Scout et celui de son père Atticus. J’ai été très déçue de voir ce qu’il était devenu et le comportement qu’il avait à l’égard de sa fille. Ici, il n’y avait rien de ce que j’avais tant aimé dans le tome 1.

La lecture reste très aisée et le style simple, mais ce premier roman d’Harper Lee n’est pas assez développé à mon goût. Il m’a permis néanmoins de passer un bon moment de lecture, même si j’admets que par moments j’étais totalement captivée et par d’autres totalement désappointée. Malgré un avis en demi-teinte, je ne peux que vous conseiller de le lire et vous faire votre propre avis.

Et pour celles/ceux qui veulent aller plus loin, le roman a été adapté au cinéma sous le titre « Du silence et des ombres » en 1962.

Le philosophe qui n’était pas sage


La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l’entrée sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l’on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… D’heure en heure, Elianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. Une histoire satirique qui nous interpelle : notre société permet-elle vraiment à l’homme d’être heureux ?

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Ce livre m’a été offert il y a plus de quatre ans et bien que le sujet m’intéresse, je l’ai laissé traîner dans ma PAL. C’est seulement au mois d’octobre dernier que j’ai décidé de m’y plonger. Sauf que je n’avais pas prévu certains évènements qui m’ont totalement captivé et ôté l’envie de lire. Je vous explique tout ICI . Heureusement l’envie revient petit à petit, donc j’en profite 😉

Ici, un prof de philo décide de partir en Amazonie pour se venger de la mort de sa femme, reporter. Avec l’aide de quelques mercenaires, il va intégrer cette tribu qui a commis l’irréparable et va tenter de modifier leur mode de vie. Au point même de les rendre malheureux, eux qui pourtant sont considérés comme étant le peuple le plus heureux du monde. Il ira jusqu’à manipuler cette population pour l’isoler, détruire ses croyances et la rendre individualiste.

« la peur de la mort surgirait alors en eux, et il suffirait de les abreuver de divertissement pour qu’ils passent complètement à côté de leur vie. Tuer le temps… » page 120

Mais est-ce réellement la vraie nature de Sandro ? Sera-t-il plus heureux après s’être vengé ?  Est-il réellement responsable de ce désir de vengeance ? Beaucoup de questions dont je vous laisse le plaisir de découvrir les réponses.

Bien que le sujet soit très intéressant, les longs passages n’ont fait qu’accroître mon ennui et même si la plume de l’auteur a été agréable à lire, je l’ai trouvé peu recherchée. Par contre, je reconnais que Laurent Gounelle dresse un profil parfait sur l’être humain avili par ce mécanisme d’isolement matérialiste.

Cette histoire est banale et surprenante à la fois, mais en même temps elle cache une subtile remise en cause de notre société. Et pour cette raison, je vous conseille vivement de la lire !

Bonne lecture à tous 😉

L’été des lucioles


Victor a quelques certitudes : c’est parce que son papa ne veut pas grandir que ses parents se sont séparés. C’est parce que sa maman et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard.

Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront l’occasion pour Victor et Gaspard de vivre de fantastiques aventures grâce aux jumeaux qui leur ouvrent les portes d’un monde imaginaire. Occasion aussi de déterrer des secrets de famille trop longtemps enfouis.

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Je n’avais jamais lu cet auteur et comme ce livre faisait partie de ma PAL ESTIVALE 2019 , j’ai voulu tenter de découvrir sa plume. Il faut dire aussi que la couverture et le titre me donnaient terriblement envie d’en savoir plus.

Ici nous découvrons l’histoire d’une famille dont le personnage principal s’appelle Victor Beauregard, tout juste âgé de 9 ans. Parti en vacances à Roquebrune-Cap-Martin avec sa sœur Alicia et ses deux mamans dans la maison de son père, un héritage de sa sœur décédée, il va tenter de comprendre le monde des adultes avec leurs non-dits et démêler ces secrets qui troublent sa petite famille. L’ambiance estivale est néanmoins perturbée par l’absence de son père. Ce dernier refuse de grandir comme lui explique sa maman, ce qui d’ailleurs est la cause de leur séparation. Mais ce dont elle ne lui parle pas, c’est le secret qui entoure la tante Félicité, la sœur de son père et donc la raison pour laquelle ce dernier ne souhaite plus venir en ces lieux. Mais Victor est un petit garçon curieux et il est bien décidé à savoir ce que cache tout ça !

À ses côtés, il y a également Gaspard, son meilleur ami et Justine, cette petite fille qu’il aime en secret. Ensemble, ils vont faire une étrange rencontre avec les jumeaux, Tom et Nathan, autour desquels l’obscurité s’accroît. Cette période estivale est bien étrange, elle pourrait apporter bien des changements dans la vie de Victor, mais pas que…

C’est avec un avis paradoxal que j’ai refermé ce livre. D’un côté j’ai beaucoup aimé le personnage peu enfantin de Victor et celui de ses amis, mais de l’autre, je me suis totalement ennuyée. C’est seulement vers les 70 dernières pages que j’ai vraiment accroché et pris du plaisir. Bien que cela soit très bien écrit, il n’y a pas d’intrigue proprement dit, mais plutôt une succession d’évènements qui nous permettent de découvrir l’histoire de cette famille. Grâce aux nombreuses interrogations de Victor, nous apprenons pourquoi sa maman est en couple avec Pilar, une femme douce et très attentionnée. Nous apprenons aussi que son papa souffre du syndrome de Peter-Pan, un refus de grandir qui bien souvent cache en réalité un traumatisme violent, un épisode choquant de son enfance et qui empêche d’évoluer dans le monde des adultes qui l’entoure. Et pour donner un peu de légèreté (et heureusement, j’ai envie de dire), l’auteur a mis sur le chemin de ce trio, un peu de surnaturel et d’enchantement grâce à leur imagination et leur rencontre avec les jumeaux. A priori, l’innocence et l’enfance sont des thèmes récurrents chez l’auteur, mais il ne m’a pas convaincu, surtout par cette « Happy End » un peu trop facile. Pour toutes ces raisons, je ne suis pas certaine de relire sa plume même si j’ai pu lire de bonnes critiques sur d’autres de ses livres.

Pour conclure, je ne dirais pas avoir fait une mauvaise lecture, mais  je ne garderais pas un souvenir indélébile de cette histoire. Par contre,  rien que pour le personnage attachant de Victor et la plume de l’auteur, je vous la recommande. D’ailleurs si vous avez de jeunes enfants (entre 8 et 12 ans), je pense qu’elle pourrait leur plaire.