Le jour où j’ai appris à vivre


Et si tout commençait aujourd’hui ?

Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.

C’est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman de Laurent Gounelle. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie…
Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.

Un nouveau roman lumineux et positif de Laurent Gounelle par l’auteur de L’homme qui voulait être heureux, Les dieux voyagent toujours incognito et Le philosophe qui n’était pas sage.

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Le jour où j'ai appris ....

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Après la lecture de « Le philosophe qui n’était pas sage  » , il y a quelques mois et avec un avis en demi-teinte, j’ai souhaité donner une autre chance à l’auteur. Il faut dire aussi que ce livre était dans ma PAL depuis un peu plus d’un an et que je ne voulais pas faire comme avec le précédent. Plus de 4 ans, c’est bien trop ! (bon j’avoue qu’il y en a qui sont depuis … Trop longtemps). Allez, c’est parti !

Comment réagir lorsqu’une Bohémienne vous prédit un avenir impensable ? Comment vivre normalement avec le poids d’une telle nouvelle ?

Pour pouvoir réfléchir à sa vie, à ce qui est important pour lui, à ses valeurs, mais aussi à ses relations avec autrui, Jonathan décide de se réfugier chez sa tante Margie. Celle-ci est un soutien de poids de par son expérience et il sait qu’elle est la bonne personne pour lui venir en aide dans sa quête d’évolution. À partir de là, de longs échanges s’engagent entre eux. Il y est question de science, de biologie et de statistiques. Et pour donner plus d’impact à ses explications, Tante Margie, prend Gandhi et Nelson Mandela pour modèles d’évolution de sagesse.

Bien que cette partie soit nécessaire et instructive, je trouve que l’auteur ne l’a pas valorisée de la meilleure façon. Elle m’a paru longue, ennuyeuse et un peu trop moralisatrice à mon goût. C’est seulement sur les 100 dernières pages que j’ai été totalement captivée par ma lecture.

Jonathan change de comportement, remet sa vie en question et y apporte des changements tels que même les personnes qui lui sont les plus proches ne le reconnaissent pas ! Grâce à cette prise de conscience, il se sent plus libre qu’il ne l’a jamais été. C’est d’ailleurs grâce à cette partie, sur le fait qu’il nous permet de se poser des questions sur nos propres comportements et sur notre rapport Humain/Planète que j’ai bien aimé cette histoire. Ses pensées et ses actions m’ont énormément plu.

Malgré quelques bémols et un avis mitigé en conclusion, je vous conseille malgré tout de la lire pour vous faire votre propre avis. Pour ma part, cela ne restera pas une lecture mémorable comme avec le précédent d’ailleurs. Dommage…

Merci de votre visite et Bonne lecture

Le philosophe qui n’était pas sage


La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l’entrée sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l’on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… D’heure en heure, Elianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. Une histoire satirique qui nous interpelle : notre société permet-elle vraiment à l’homme d’être heureux ?

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Ce livre m’a été offert il y a plus de quatre ans et bien que le sujet m’intéresse, je l’ai laissé traîner dans ma PAL. C’est seulement au mois d’octobre dernier que j’ai décidé de m’y plonger. Sauf que je n’avais pas prévu certains évènements qui m’ont totalement captivé et ôté l’envie de lire. Je vous explique tout ICI . Heureusement l’envie revient petit à petit, donc j’en profite 😉

Ici, un prof de philo décide de partir en Amazonie pour se venger de la mort de sa femme, reporter. Avec l’aide de quelques mercenaires, il va intégrer cette tribu qui a commis l’irréparable et va tenter de modifier leur mode de vie. Au point même de les rendre malheureux, eux qui pourtant sont considérés comme étant le peuple le plus heureux du monde. Il ira jusqu’à manipuler cette population pour l’isoler, détruire ses croyances et la rendre individualiste.

« la peur de la mort surgirait alors en eux, et il suffirait de les abreuver de divertissement pour qu’ils passent complètement à côté de leur vie. Tuer le temps… » page 120

Mais est-ce réellement la vraie nature de Sandro ? Sera-t-il plus heureux après s’être vengé ?  Est-il réellement responsable de ce désir de vengeance ? Beaucoup de questions dont je vous laisse le plaisir de découvrir les réponses.

Bien que le sujet soit très intéressant, les longs passages n’ont fait qu’accroître mon ennui et même si la plume de l’auteur a été agréable à lire, je l’ai trouvé peu recherchée. Par contre, je reconnais que Laurent Gounelle dresse un profil parfait sur l’être humain avili par ce mécanisme d’isolement matérialiste.

Cette histoire est banale et surprenante à la fois, mais en même temps elle cache une subtile remise en cause de notre société. Et pour cette raison, je vous conseille vivement de la lire !

Bonne lecture à tous 😉

Book Haul # Août 2018


Bonjour les amis,

Comment allez-vous ? Bien je l’espère 😉 Pour ma part ça va plutôt pas mal ! D’ailleurs j’ai encore craqué…mais on ne dira rien 😉  (en vrai c’est la cata ! lol)

Cela fait déjà plusieurs années que les catégories « Développement personnel », « Bien-être », « psychologie », « philosophie » font partie de ma vie et donc de mes lectures. Aujourd’hui je vous propose donc de découvrir une liste de livres qui ont rejoint ma PAL courant Août. Peut-être pourriez-vous y faire de belles découvertes ?

Allez c’est parti, je vous montre tout ça !

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* 100 % bonheur  Raphaëlle Giordano

4ème de Couverture :  Le petit répertoire du bonheur !
Félicitations ! Vous allez prendre votre bonheur en main !
À partir de « mots-sagesses » classés de A à Z comme Acceptation, Confiance ou Sourire, cheminez vers plus de bien-être et de sérénité dans votre quotidien, au bureau, en famille, entre amis…
Notez noir sur blanc vos réflexions, émotions et bonnes résolutions… et concrétisez le projet de vie qui vous ressemble !
Ce carnet sera le compagnon de route de vos changements. Avec lui, ouvrez une nouvelle page de votre vie !

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Les quatre accords toltèques  Don Miguel Ruiz

4ème de Couverture : Castaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoatl, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limi-tatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles.
Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif – le « rêve de la planète », basé sur la peur – afin de retrouver la dimension d’amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques.
Les Quatre Accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.

« Le livre de Don Miguel Ruiz trace un chemin vers l’illumination et la liberté ».
Deepak Chopra, auteur des « Sept lois spirituelles du succès »

« Dans la tradition de Castaneda, Ruiz distille la sagesse essentielle des Toltèques, exprimant avec clarté et de façon impeccable ce que signifie vivre comme des guerriers pacifiques dans le monde moderne, pour les hommes comme pour les femmes. »
Dan Millman, auteur du « Guerrier Pacifique ».

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* Le cinquième Accord Toltèque    Don Miguel Ruiz , Don José Ruiz

4ème de Couverture : Dans son best-seller mondial, Les Quatre Accords Toltèques, Don Miguel Ruiz révélait comment le processus éducatif, notre « domestication », nous fait oublier la sagesse inhérente avec laquelle nous venons au monde. Tout au long de notre vie, nous concluons en effet des accords qui vont à l’encontre de ce que nous sommes et nous nous créons ainsi des souffrances inutiles. Les Quatre Accords Toltèques servent à briser ces accords qui nous limitent, pour les remplacer par d’autres qui nous procurent la liberté, le bonheur et l’amour. Aujourd’hui, aidé de son fils Don José Ruiz, Don Miguel jette une nouvelle lumière sur Les Quatre Accords Toltèques, auxquels ils en ajoutent ensemble un cinquième très puissant, afin que nous puissions faire un véritable paradis personnel de notre vie. Le Cinquième Accord Toltèque nous donne accès à un niveau de conscience de la puissance du Soi encore plus puissant qu’avant, nous restituant du même coup l’authenticité avec laquelle nous sommes venus au monde. Dans cette suite très attendue au livre qui a déjà changé la vie de millions de personnes de par le monde, les Ruiz nous remettent en mémoire le plus grand cadeau que nous puissions nous faire : la liberté d’être qui nous sommes vraiment. En nous donnant les outils pour y parvenir.

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* Petit cahier d’exercices des quatre accords toltèques   Patrice Ras

4ème de Couverture : Si vous avez aimé les accords toltèques, des accords simples, universels et puissants, cet ouvrage vous permettra d’aller plus loin dans la mise en pratique de cette sagesse. Une fois intégrée à votre quotidien, votre vie deviendra une expérience de liberté, de bonheur et d’amour.

Au menu de ce petit cahier, vous trouverez des tests pour vous auto-évaluer, des citations pour réfléchir, des contes pour nourrir votre imagination, des tableaux pour comparer, des jeux pour vous détendre, des dessins humoristiques pour visualiser.

« Les accords toltèques proposent un véritable travail personnel et spirituel. Au moment où l’on s’engage totalement, la providence éclaire notre chemin. »

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* Tu as promis que tu vivrais pour moi   Carène Ponte

4ème de Couverture : À trente ans, on n’imagine pas que l’on peut perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est quand même gentil.
Quelques jours après l’enterrement, Molly reçoit un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie ; elle comprend alors que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…

   Édition enrichie par l’auteur d’un bonus inédit

 » Carène Ponte nous émeut, nous enchante, nous tient en haleine. Coup de cœur de la rédaction.  » aufeminin.com

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N’hésitez à partager vos trouvailles ci-dessous en commentaire. J’aurais plaisir de les découvrir et en parler avec vous ! Et si vous souhaitez faire une lecture commune, faites-moi signe 😉

La nuit de feu


À vingt-huit ans, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le grand sud algérien. Au cours de l’expédition, il perd de vue ses compagnons et s’égare dans l’immensité du Hoggar. Sans eau ni vivres durant dans la nuit glaciale du désert, il n’éprouve nulle peur mais sent au contraire se soulever en lui une force brûlante. Poussière d’étoiles dans l’infini, le philosophe rationaliste voit s’ébranler toutes ses certitudes. Un sentiment de paix, de bonheur, d’éternité l’envahit. Ce feu, pourquoi ne pas le nommer Dieu ?
Cette nuit de feu – ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique –, Eric Emmanuel Schmitt la raconte pour la première fois, dévoilant au fil d’un fascinant voyage intérieur son intimité spirituelle et l’expérience miraculeuse qui a transformé sa vie d’homme et d’écrivain. Les chemins qu’il trace ici sont inscrits en chacun de nous.

La nuit de feu 2

 

Mon avis : Pour avoir déjà lu Eric-Emmanuel Schmitt avec Lorsque j’étais une oeuvre d’art que j’avais beaucoup aimé,  je ne vous raconte pas mon bonheur de recevoir celui-ci en cadeau d’anniversaire par mon chéri. Aussi je n’ai pas attendu très longtemps pour le lire 🙂

« La nuit de feu » est un récit autobiographique que l’auteur a mis quasiment 30 ans pour pouvoir l’écrire. Sans aucune prétention et de désir d’affirmer ou infirmer ce qui est, E.E schmitt partage son expérience longtemps cachée. Il lui a été difficile de mettre des mots sur cette expérience vécue lors d’une expédition dans le désert du grand sud Algérien, plus précisément à Tamanrasset. Parti là-bas avec une équipe pour un projet cinématographique, il était loin d’imaginer que ce voyage serait une révélation et le transformerait pour le restant de sa vie. D’autant que celui-ci n’avait aucune croyance et était agnostique.

Perdu dans l’immensité du « Hoggar » lors de cette excursion, il se retrouve seul face à lui-même sans eau ni même de protection. Les heures passent, la nuit tombe et son seul but est de se protéger. Alors les grains de sable lui serviront de lit. Il attend patiemment la mort qui seule pourra le libérer de cette nuit glaciale. Pourtant l’impensable se passe.  Il nous explique qu’une force venue d’il ne sait où, l’ envahit, le rassure, l’embrasse. Il est un tout au milieu de nulle part mais pourtant il a confiance et il se délecte de ce bonheur outrancier. Cette nuit-là changera sa vie à jamais. De ce voyage il aura beaucoup appris sur lui-même et sur la relation qu’il peut avoir avec les autres. S’il était « agnostique », cette expérience a modifié son regard et à présent il sait se remettre en question.

Tout au long du roman on se pose des tas de questions comme sur le fait d’appartenir à une religion selon notre lieu de naissance. Être musulman ou chrétien ? Athéiste ou agnostique pour être moderne ? Ou encore peut-on faire confiance à la science ? La liste est longue, mais la question la plus importante pour l’auteur concerne notre « Ouverture d’esprit ». Puis il y a les personnages secondaires, tous différents mais qui apportent un plus au message de l’auteur. L’un est matérialiste, l’autre très terre à terre, puis la catho et les scientifiques qui tentent de tout expliquer par la science.

Il y a énormément de choses à dire sur ce livre. Mais seul notre point de vue peut diverger selon notre perception du récit. Pour ma part, ce fut un délice que je vous conseille de savourer. Seul petit, mais petit bémol, dommage qu’il soit si court !

 

L’âme du monde


Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent pour transmettre à deux jeunes adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des divergences culturelles et historiques de leurs traditions respectives, ils s’appuient sur leur expérience personnelle, inspirés par ce que les philosophes de l’Antiquité appellent « l’Âme du monde » –  la force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers.
Leur message répond aux questions essentielles : quel est le sens de mon existence ? Comment réussir ma vie et être heureux ? Comment concilier corps et esprit ?
Loin des croyances dogmatiques, ils ouvrent le chemin simple et concret d’un humanisme spirituel qui aide à vivre.

L'âme du monde

 

Mon avis :  Je dois bien l’avouer, c’est le premier livre de Frédéric Lenoir que je lis et c’est vraiment une très belle découverte.

Appelés à se rendre au monastère de Toulanka, sept personnages représentants les principales traditions philosophiques et spirituelles de l’humanité, prennent la route sans connaître la raison. Après trois jours et deux nuits de parcours sur des sentiers escarpés, ils arrivent. En ces lieux vivent une vingtaine de moines tibétains sous l’autorité d’un jeune lama de tout juste 12 ans : Tenzin Pema Rinpoché

Dès leur arrivée, ils demandent à connaître la raison de leur venue en ces lieux. Le lama Dorjé les accueillent et leur expliquent qu’il n’en sait pas plus qu’eux, mais qu’il avait rêvé venir chercher quatre hommes, trois femmes et une jeune fille blonde. Celle-ci est âgée de 14 ans.

Alors commence un enseignement dont les deux adolescents pourront au-delà d’une douce amitié amoureuse, prendre conscience de ce rêve qu’ils partagent :

un « avenir meilleur »

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Ce livre est une pure merveille ! Un livre doudou que l’on souhaite garder au près de soi pour venir y piocher de temps à autre des enseignements.

Quelques-uns diront qu’il est un peu pathos, niais et simpliste. Mais si l’on dépasse ses à priori, on constate qu’il est une mine de préceptes dont nombreux d’entre nous devraient s’en enrichir.

L’auteur ne s’enorgueillit en aucun cas de son parcours de philosophe, sociologue, historien des religions, conférencier et écrivain. Engagé dans la cause écologique et animale, ici, il partage sous forme de fable philosophique, un enseignement qui pourrait peut être nous aider à sauver notre planète.

Et si certains penseront que c’est un affront au capitalisme, pour moi c’est tout simplement une ode à l’amour, l’amitié, à la variété et toute la beauté du monde !

Trois amis en quête de sagesse


« Ce livre est né de notre amitié. Nous avions le profond désir d’’une conversation intime sur les sujets qui nous tiennent à coeur. »

Un moine, un philosophe, un psychiatre. Depuis longtemps, ils rêvaient d’écrire un livre ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence.

Quelles sont nos aspirations les plus profondes ? Comment diminuer le mal-être ? Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité au bonheur et à l’’altruisme ? Comment devenir plus libre ?

Sur chaque thème, ils racontent leur expérience, leurs efforts et les leçons apprises en chemin. Chaque fois, ils nous proposent des conseils. Leurs points de vue sont différents, mais ils se retrouvent toujours sur l’’essentiel .

Un livre limpide et lumineux pour apprendre le métier de vivre.

 

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Mon avis : Je n’en suis pas à mon premier essai et de savoir que ces trois personnalités se réunissaient pour celui-ci, je savais que tôt ou tard il serait lu. Dès que je l’ai vu passer à la bibliothèque, je n’ai pas hésité un seul instant.

J’ai passé d’agréables moments en compagnie de ces trois belles personnes que sont Christophe André, médecin psychiatre, Alexandre Jollien, le philosophe chrétien et bouddhiste zen et Matthieu Ricard, moine bouddhiste, scientifique de formation, traducteur du Dalaï Lama et participant à des projets humanitaires.

A tour de rôle et avec beaucoup de bienveillance, ils partagent leur point de vue sur de grands thèmes et mettent en avant leur expérience pour tenter d’apporter des éléments de réponse à des questions que tout un chacun peut se poser sur la vie. J’ai beaucoup aimé leur complicité et la simplicité pour parler de la condition humaine. Tous les thèmes sont illustrés d’exemples, d’expériences personnelles et tout cela sans aucun jugement moral. Il y avait une telle facilité dans leurs échanges que j’avais l’impression d’être auprès d’eux à les écouter.

Ce livre de douze chapitres est donc constitué de douze thèmes comme « Quelles sont nos aspirations les plus profondes ? », « L’art de l’écoute », « Altruisme : Tout le monde y gagne ». Toujours avec des références telles que Socrate, Spinoza, pour ne citer qu’eux, ils nous offrent de sages conseils pour une vie meilleure avec la nature et toute l’humanité. Pour devenir meilleur avec soi-même, se tourner vers les autres, vers la sagesse et avec beaucoup d’altruisme.

Certains de ces chapitres m’ont beaucoup parlé et d’autres un peu moins, mais dans l’ensemble je n’en retiens que du positif. Mon seul point négatif est que je trouve les propos d’Alexandre Jollien trop répétitifs. Comme certains le savent, j’ai lu quasiment tous ses livres. Et les mêmes mots, constructions de phrases, réflexions reviennent malgré le temps qui passe. Ce n’est pas que je ne l’apprécie plus, bien au contraire, mais ses deux comparses me donnent plus matière à réfléchir et m’apportent beaucoup plus sur bien des points.

En conclusion, je dirais que cette lecture a été agréable et qu’elle m’a beaucoup apporté à titre personnel. Un livre à lire, à relire et dont on peut beaucoup apprendre.

Lien : Plaidoyer pour le bonheur  de Matthieu Ricard ,  Le philosophe nuLa Construction de soiEloge de la faiblessePetit traité de l’abandonLe métier d’homme  d’Alexandre Jollien

Plaidoyer pour le bonheur


Nous aspirons tous au bonheur, mais comment le trouver, le retenir, le définir ?

À cette question philosophique par excellence, Matthieu Ricard apporte la réponse du bouddhisme : une réponse optimiste et accessible à tous. Cesser de chercher à tout prix le bonheur à l’extérieur de nous, apprendre à regarder en nous-même mais à nous regarder un peu moins, nous familiariser avec une approche plus altruiste du monde…

Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa fréquentation des plus grands sages, l’ambassadeur le plus populaire et le plus reconnu du bouddhisme en France nous propose une réflexion passionnante sur le chemin du bonheur authentique et les moyens d’y parvenir.

 

Mon avis :  Voici un livre que j’ai emprunté à la bibliothèque et que je suis certaine de me procurer un de ces jours. C’est  le genre de livre que l’on aime lire, relire et qui nous fait du bien. Un livre « Doudou » quoi !

Loin d’être religieux, mais plutôt orienté sur la philosophie de vie bouddhiste, ce livre mène le lecteur à se pauser et à se poser les bonnes questions. Quel sens à ma vie ? Quel est son but ? Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on possède déjà en nous ?

Ici Matthieu Ricard nous aide à trouver des réponses en partageant son savoir avec beaucoup de générosité et d’humanité. Magnifique ode à l’amour et au bonheur, avec des mots simples, il nous expose sa vision du bonheur. Bien entendu, il n’occulte pas la souffrance mais nous montre l’enseignement que l’on peut en tirer pour s’améliorer humainement et spirituellement.

Ce livre ne peut être lu tel un roman car sans donner un enseignement ou être moraliste, l’auteur nous propose des techniques pour se contrôler. Pour ne plus que nos colères, nos envies, nos désirs guident nos vies. Mais plutôt aller vers le partage, l’amour, le bonheur. Car ce dernier n’est pas un dû, mais il s’obstient par la force d’un travail sur soi. Matthieu Ricard nous invite aussi à réfléchir sur notre propre comportement envers les autres et nous-mêmes.

Pour conclure, je dirais que malgré l’écriture simple de l’auteur,  j’ai mis pas mal de temps pour le lire et ceci pour mieux m’en délecter. Je conseille vivement de le lire à tous ceux qui souhaitent retrouver le bonheur !

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Infos supplémentaires

Chercheur en génétique cellulaire, disciple de François Jacob, Matthieu Ricard a embrassé le bouddhisme et il en est aujourd’hui l’un des spécialistes mondiaux. Il vit dans l’Himalaya depuis plus de trente ans auprès de grands maîtres spirituels. Interprète français du Dalaï Lama, photographe, traducteur et éditeur de textes sacrés, il réside dans le monastère de Shechen, au Népal, où il se consacre à la vie monastique, à la préservation de la culture tibétaine et, au Tibet, à des projets humanitaires.

Le pèlerin de Compostelle


En 1986, Paulo Coelho a entrepris le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la route légendaire qu’empruntent les pèlerins depuis le Moyen Âge. « A cette époque, dit-il, ma quête spirituelle était liée à l’idée qu’il existait des secrets, des chemins mystérieux, des gens capables de comprendre et de contrôler des choses défendues à la majorité des mortels. Je croyais que ce qui est difficile et compliqué mène toujours à la compréhension de mystère de la vie. » 

De ce voyage véritablement initiatique, dont il relate ici les étapes, l’homme est sorti transformé : désormais convaincu que « l’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires », il s’est attaché, en tant qu’écrivain, à restituer dans un style simple, fluide, la richesse de notre réalité intérieure, dans le souci de partager son expérience avec tous.  

Le Pèlerin de Compostelle occupe dans l’oeuvre de Paulo Coelho une place privilégiée : non seulement il est le creuset de ses livres ultérieurs, et notamment de L’Alchimiste, mais l’auteur y expose aussi de façon très complète sa philosophie humaniste et la profondeur de sa quête.

Le pèlerin de compostelle

Mon avis : Totalement conquise il y a quelques années avec son  roman « L’Alchimiste » et d’autres de ses romans par la suite, j’ai voulu relire Paulo Coelho. J’ai laissé de côté cet auteur depuis trop longtemps et ce n’est pas faute de ne pas avoir ses livres, ni de ne pas l’aimer, bien au contraire, mais par envie tout simplement. J’ai donc décidé de lire « Le pèlerin de Compostelle » qui est tout simplement une petite pépite.

Ici c’est un roman philosophique, initiatique et spirituel. L’auteur y révèle son parcours initiatique qu’il avait entrepris en 1986. Il y témoigne avec beaucoup de simplicité, de sincérité et toujours fidèle à sa plume qui au fil des pages n’est que message d’amour.

Ici Paulo Coelho a pour objectif d’obtenir « son épée » signe qu’il a atteint la connaissance du RAM et qu’il devient alors Maître et Chevalier de l’Ordre. Et c’est avec l’aide de son guide, Petrus, qu’il découvre « Les pratiques du Ram » tout au long de son voyage. Celles-ci vont lui permettre de trouver son épée et surmonter les épreuves. Mais le chemin est long, difficile, semé de rencontres mais aussi d’embûches. Grâce à son maître, il apprend à faire des exercices bien précis qui le mèneront vers un désir de changement par la suite. Mais il doit aussi savoir que ce changement ne modifiera en rien sa destinée car c’est seulement un acte volontaire pour être satisfait de son quotidien. 

S’il apprécie le voyage en lui-même, il constate que cette aventure peut être vécue avec peine ou acceptée avec amour. Et c’est pendant cet interminable parcours qu’il comprend aussi pourquoi il l’a entrepris. Car même si au départ de ce voyage il est animé par un but bien précis, c’est seulement lorsqu’il prend la direction de ce but qu’il comprend son véritable sens.

Une fois de plus, je peux affirmer que Paulo Coelho fait partie de mes auteurs favoris. Avec chacun de ses livres, on peut apprendre et tirer des leçons pour nos propres vies. Toujours avec simplicité et sincérité, il rend les enseignements qu’il a appris, accessibles à tous et pour tous.

Une belle preuve de son côté humaniste !

 

Le philosophe nu


le-philosophe

 

Comment vivre plus librement la joie quand les passions nous tiennent? Comment oser un peu de détachement sans éteindre un coeur ? Eprouvé dans sa chair, Alexandre Jollien tente ici de dessiner un art de vivre qui assume ce qui résiste à la volonté et à la raison. Le philosophe se met à nu pour ausculter la joie, l’insatisfaction, la jalousie, la fascination, l’amour ou la tristesse, bref ce qui est plus fort que nous, ce qui nous résiste… Convoquant Sénèque, Montaigne, Spinoza ou Nietzsche, il explore la difficulté de pratiquer la philosophie au coeur de l’affectivité. Loin des recettes et des certitudes, avec Houei-neng, patriarche du bouddhisme chinois, il découvre la fragile audace de se dénuder, de se dévêtir de soi. Dans l’épreuve comme dans la joie, il nous convie à renaître à chaque instant à l’écart des regrets et de nos attentes illusoires. Cette méditation inaugure un chemin pour puiser la joie au fond du fond, au plus intime de notre être.

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Mon avis : Au travers de son récit, Alexandre Jollien  partage avec nous ce combat qu’il mène contre lui-même, une histoire d’homme, celle de tous les hommes confrontés à des passions destructrices. Et c’est avec sagesse et simplicité qu’il nous livre ce message : Il faut se libérer de nos passions qui parfois, nous enchaînent. Il faut apprendre à vivre avec elles, car même si elles sont parfois douloureuses, elles nous rendent vivants .

Dans cet essai, il nous propose un mode de penser sa vie. Un mode qui lui permet d’accepter son handicap et de se défaire de « sa passion » ou plus précisément de son admiration, sa jalousie envers les garçons « normaux ». Car pour lui avoir un corps parfait signifie avoir une vie parfaite. Mais au fil de sa vie, de ses rencontres, d’un séjour dans un monastère pour pratiquer « Le Zazen » (posture de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen), il réussira avec beaucoup de difficultés à se réconcilier avec son corps.

Conclusion : Pour avoir déjà lu un certain nombre de ses livres, je ne sais pas si je serais très objective en disant que j’ai beaucoup aimé le message que veut nous transmettre Alexandre Jollien. Avec des propos simples, drôles parfois, mais toujours avec beaucoup de sincérité, l’auteur, le philosophe, se met vraiment à nu. Et même si ce livre est court (202 pages), j’ai mis beaucoup de temps à le lire car il demande plus de concentration et de réflexions que ses autres livres. 

Un livre à lire car il permet à chacun d’entre nous de revenir à l’essentiel !