La prophétie des papes


Rome, 1139. Malachie, évêque de Down, se prépare à être le témoin d’une rare convergence d’événements célestes. De son observation, il tirera la Prophétie des papes, prédisant la fin de l’Église.
2013. Le conclave doit élire le 112e pape. D’après la Prophétie, ce sera le dernier. Au même moment, une découverte dans les catacombes de Saint-Calixte inquiète le Vatican. Elisabetta, archéologue entrée dans les ordres, est chargée de découvrir l’origine de ces énigmatiques représentations astrologiques et de ces squelettes d’hommes, pourvus d’étranges difformités.

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J’ai lu Glenn Cooper il y a environ 4/5 ans et il m’avait totalement conquise avec son personnage principal « Will Piper« , ses belles descriptions mais aussi avec ses connaissances en archéologie. (Diplômé en archéologie d’Harvard en 1974)    Transportée  par un rythme haletant dans tous ses opus, je n’ai pas hésité à lire celui-ci qui était pourtant dans ma PAL depuis longtemps.

Ce livre réunit plusieurs thèmes tels que les secrets du Vatican, l’astrologie ou encore l’Église chrétienne. Et comme le fait si bien Glenn Cooper, on vogue dans le temps et vers différents pays. C’est exactement ce que j’espérais retrouver en relisant l’auteur. J’ai de nouveau beaucoup aimé sa plume, son style et sa maîtrise pour intégrer des faits historiques dans son roman fantasque. Mais, oui il y un « Mais », même si l’intrigue est intéressante, j’ai trouvé qu’elle traîne en longueur et je trouve ça dommage. Je me suis perdue avec tous les personnages, les époques et me suis donc ennuyée. C’est certainement pour cette raison que j’ai mis énormément de temps pour le lire.

Après s’être réfugiée dans les ordres suite au meurtre de son compagnon, Elisabetta Celestino va être sollicitée par son maître de thèse. Un effondrement s’est produit dans les catacombes et seule « elle » peut déjouer les complots. Car d’étranges personnages  « les lémures » munis d’un appendice caudal ont pour objectif de mettre un terme à la chrétienté et de tout faire pour que la prophétie se réalise.  Saurat-elle y parvenir ?

Pour conclure, je dirais que cette lecture n’a pas été désagréable grâce à la qualité d’écriture de Glenn Cooper, mais qu’elle n’est pas mémorable pour ma part.

Merci pour votre visite et bonne lecture 🙂
Et n’oubliez pas de laisser un petit signe de votre passage tout en bas, ça fait toujours plaisir 😉

Infos supplémentaires : La prophétie des papes ou la prophétie de saint Malachie existe vraiment. C’est un texte ésotérique du type prophétique et eschatologique qu’une tradition populaire attribue à l’évêque d’Irlande Malachie d’Armagh (1094-1148). (Sources Wikipédia)

 

Du même auteur :  Le livre des morts     Les livres des âmes      Le Livre des prophéties

Pourquoi j’ai mangé mon père


Une famille préhistorique ordinaire : Édouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès ; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et d’autres ravissantes donzelles…
Ces individus nous ressemblent : ils connaissent l’amour, la drague, la bataille, la jalousie. Et découvrent l’évolution. Situations rocambolesques et personnages hilarants pour rire et réfléchir.
Un miroir à consulter souvent.

« C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. » Théodore Monod

Préface de Vercors

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Pourquoi j'ai mangé mon père

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Mon avis : Il m’a fallu un peu de temps pour lire ce petit livre, mais ce n’était que mieux pour l’apprécier à sa juste valeur. À la lecture de la quatrième de couverture, j’ai trouvé le sujet drôle, original, mais je ne m’attendais en aucun cas à y trouver autant d’hilarité et d’anachronismes. Je reconnais qu’avec un titre qui en dit déjà beaucoup, j’aurai dû m’en douter !

Ici on suit une horde de pithécanthropes avec Ernest, le narrateur, l’oncle Vania, un incurable réac’ pour toute forme d’avancement, ou bien encore Édouard, le père tourné vers le « Progrès ». Humaniste et visionnaire, ce dernier souhaite apporter le meilleur à sa horde et l’aider à évoluer.

Lorsqu’il découvre le feu et sa domestication (qui a bien failli faire disparaître son espèce), cela entraine des changements impensables et c’est pour lui, une forme d’adaptation. Grâce à cette découverte, Ils pourront se chauffer, cuire leurs aliments, se protéger et bien plus encore… Mais quand Édouard formule l’idée de partager sa trouvaille avec d’autres bandes afin de créer une cohésion, Ernest voit les choses d’un autre oeil. Seulement Édouard ne s’arrête pas là. Il va jusqu’à prôner l’exogamie… C’est alors que Ernest part à la conquête de sa belle !

En débutant cette lecture, j’étais bien loin d’imaginer ce qui m’y attendais. Sous la dérision, l’auteur amène le lecteur à s’interroger et réfléchir sur des sujets d’actualité comme par exemple le réchauffement climatique et l’exode qui en découle. Sur les conséquences positives ou négatives de l’invention du feu. Bref, je n’en dirai pas plus au risque de trop en dévoiler, mais j’avoue que même si ce n’est pas un coup de cœur, c’est une très bonne lecture !

Avec un mélange d’époques, de situations cocasses, d’anecdotes désopilantes et de personnages hilarants parfois, j’ai passé un agréable moment de lecture. Ce livre est riche d’enseignements et c’est en cela qu’il a beaucoup d’intérêt selon moi. Je vous le conseille vivement !

Merci pour votre visite et bonne lecture 🙂

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La vengeance des mères


1875. En dépit de tous les traités, la tribu du chef cheyenne Little Wolf, qui avait échangé mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers, ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine. Quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre. Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly. Prêtes à tout pour venger la mort de leurs enfants, elles décident de prendre le parti du peuple indien et vont se lancer à corps perdu dans une lutte désespérée pour leur survie…

« Jim Fergus compose une épopée grandiose mais surtout émouvante et charnelle à travers ces sacrées héroïnes, courageuses et magiciennes. »LiRE

« Deux voix, mais une seule écriture, légère, énergique, à la fois enjouée et grave, et de sublimes portraits de femmes. On a bien fait de patienter. »L’Express

 

La vengeance des mères

 

Mon avis : Pour restituer le contexte du premier tome Mille femmes blanches , le gouvernement américain échange mille femmes blanches contre autant de chevaux et de bisons avec le peuple indien dans le but de favoriser l’intégration de ces derniers.

Mais le réel objectif des Américains est d’exterminer les tribus indiennes, de coloniser leur territoire par des blancs et des chercheurs d’or. À partir de là, hommes, femmes et enfants sont massacrés sans aucune distinction. D’où le titre de ce deuxième tome : « la vengeance des mères ». Quelques femmes ont échappé à cette extermination et comprennent que leur mission n’était qu’un prétexte. Toutes recrutées dans le cadre d’un programme « Femmes blanches », elles ne servent plus à rien pour leur pays d’origine « Civiliser les cheyennes, c’est de l’histoire ancienne ».

Alors même qu’elles sont considérées telle « une bande des pieds-tendres » par leur peuple d’adoption, elles décident de s’y rallier et de se venger à n’importe quel prix au nom des cheyennes et des sœurs Kelly. Car lors de ce massacre insoutenable, Margaret et Susie Kelly, des jumelles irlandaises, ont perdu leurs petites filles mortes de froid. À présent, c’est leur seule raison de vivre. Elles ont bien compris qu’elles n’étaient plus rien aux yeux des Américains. Elles iront jusqu’à prendre les armes contre l’État fédéral lancé dans une guerre d’extermination.

Ces femmes admirables m’ont totalement conquise car malgré leurs souffrances, morales ou physiques, elles savaient toujours tirer le meilleur de leur vie. Unies dans ce combat entre deux cultures, elles ont lutté jusqu’au bout à même devenir séniles ou mourir pour certaines. Plus j’avançais dans ma lecture et plus je voulais savoir comment elles allaient évoluer auprès des Indiens ? Comment allaient-elles venger ce qui est le plus précieux au monde ? Leurs enfants disparus

Cette période de fuite a été consignée dans des carnets par Meggie, Molly et Susie tels des journaux intimes. C’est grâce à ces journaux que l’on peut découvrir que le peuple n’avait pas encore vécu cet affrontement qui serait encore plus sanglant qu’il n’aurait pu l’imaginer.

Jim Fergus m’a complètement transporté dans ce monde de femmes admirables, dans cette histoire remarquable et quasi semblable à la réalité des faits. Ce roman relate bien plus que des faits réels. C’est un hymne à l’amour, à la liberté et c’est aussi un bel hommage à la gent féminine.

Un roman magnifique sur bien des points que je vous conseille vivement de découvrir 😉

Le premier miracle


Karen Holt est agent d’un service de renseignements très particulier. Benjamin Horwood est un universitaire qui ne sait plus où il en est. Elle enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Lui passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu. Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors norme meurt dans d’étranges circonstances, elle n’a d’autre choix que de recruter Ben, quitte à l’obliger. Ce qu’ils vont vivre va les bouleverser. Ce qu’ils vont découvrir va les fasciner. Ce qu’ils vont affronter peut facilement les détruire… Avec ce nouveau roman, Gilles Legardinier allie pour la première fois tous les talents qui ont fait de lui un exceptionnel auteur de best-sellers. Aventure, intrigue fascinante et humour nous entraînent aux confins des mystères de la science et de l’Histoire.

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Mon avis : Cela fait déjà un moment que je lis ou entends beaucoup de bonnes critiques sur cet auteur et je me suis enfin décidée à le lire. Je n’ai pas commencé son oeuvre par le plus ancien de ses livres, mais cela a-t-il de l’importance ? Je n’en suis pas certaine d’autant que celui-ci est un one-shot !

Ici on découvre un duo, Ben et Karen, elle est un agent d’un service de renseignements particuliers et lui, un universitaire en Histoire des sciences. Réunis pour enquêter sur la disparition d’artefacts anciens, ils vont vivre une aventure qu’ils n’auraient pu imaginer. Confrontés à des voleurs que n’ont aucune hésitation à tuer ceux qui s’opposent à leur plan, ils vont être obligés d’apprendre à se connaître et s’accepter malgré leurs quelques réticences au départ.

Avec un pêle-mêle d’histoire, d’alchimie, d’archéologie et bien plus encore, la science finira par rattraper l’histoire. Ce roman est tout à la fois. Il est autant historique que d’aventure avec un savant mélange d’amour et d’humour parfois grinçant. On retrouve ce dernier entre Karen et Ben, ce qui les rend plus humains. De cette manière on s’attache à eux inévitablement, car ils nous ressemblent ! Leur duo fonctionne plutôt bien et je suis quasi certaine que c’est aussi grâce au talent de l’auteur, à la façon dont il les fait évoluer et les descriptions qu’il en fait .

L’imaginaire de Gilles Legardinier est impressionnant même s’il faut préciser que pour nourrir son oeuvre, l’auteur a fait beaucoup de recherches, de voyages et à rencontrer des experts. Bien que né de son imagination, il a réussi merveilleusement bien à mêler l’imaginaire et la réalité. En effet, c’est en 1964 que l’UNESCO a entrepris les travaux de sauvetage des temples d’Abou Simbel contre la montée des eaux du lac Nasser, à la suite de la construction du Haut barrage d’Assouan en Égypte. Ce sauvetage a permis de faire reconnaître par plusieurs pays l’importance de préserver le patrimoine mondial. Ici, il nous en parle et je trouve cela très intéressant.

Je dois avouer que je me suis ennuyée une partie du roman, certainement à cause de quelques longueurs. Cela ne m’a pas découragé de poursuivre ma lecture et j’en suis ravie car l’auteur nous pousse dans nos retranchements. Il va jusqu’à nous montrer combien l’être humain peut s’enivrer de futilités et défigurer sa vie au point même de la menacer. Au travers de son roman, l’auteur nous apprend l’histoire d’un pays et de son peuple, ce que je trouve très enrichissant. C’est l’une des raisons pour laquelle je vous invite à le lire et découvrir la plume de l’auteur, que d’ailleurs je vais m’empresser de relire dans la foulée !

Bonne lecture à tous et à très vite !

Mille femmes blanches


 

En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… l’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués
par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…

« Un roman splendide, puissant et engagé » – Jim Harrison.

Mille femmes .....

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Mon avis : Il y a des romans que l’on achète et qu’on laisse patienter sur les étagères de nos bibliothèques en espérant pouvoir les lire très vite. Et il y a « Le Livre » que tu as acheté il y a quelques semaines seulement parce que la couverture t’a fait craquer et là, tu le lis quasi dans la foulée. C’est ce qui est arrivé avec celui-ci ! Je peux déjà vous dire que mes pressentiments étaient bons, car j’ai fait une très belle découverte.

J’ai mis beaucoup de temps pour le lire, mais il faut avouer que ce récit est d’une telle richesse sur bien des aspects, que je ne voulais pas passer à côté de certains éléments.

Sur fond d’un évènement historique, Jim Fergus, nous fait découvrir cette période sombre de l’histoire des Etats-Unis où le peuple des Cheyennes, une nation amérindienne des Grandes Plaines doit fuir son territoire pour survivre. Composait de dix bandes au départ, dont les territoires s’étendaient sur l’ensemble des Grandes Plaines, du sud du Colorado aux Black Hills dans le Dakota du Sud. Puis au début du XIXe siècle, la tribu s’est séparée en deux groupes : celui du sud restant près du fleuve Platte et celui du nord vivant près des Black Hills à proximité des tribus Lakotas.

C’est dans ce dernier groupe que l’on découvre le parcours de ces femmes, qui pour presque mille chevaux ont été échangé. Toutes différentes les unes des autres, choisies dans des prisons et des asiles, elles doivent être fertiles pour permettre au peuple cheyenne de survivre encore quelque temps et de se civiliser pour pouvoir s’intégrer plus facilement à la civilisation blanche. Alors si certaines le vivront comme une libération à l’inverse d’autres le vivront très mal.

May Dodd, personnage féminin principal, nous permet de découvrir le portrait de ces femmes courageuses grâce aux notes qu’elle prend tout au long de ce parcours semé d’embûches. C’est encore elle qui nous fait découvrir les traditions, les croyances de ce peuple. Dans son journal intime, elle note aussi ses sentiments, son ressenti, sa nouvelle vie, ainsi que sa tristesse car avant d’être enfermée dans un asile, elle avait une vie et une famille. Ici, elle est mariée au chef des guerriers et sera pour certaines d’entre elles, d’une grande aide.

Peu à peu, elle s’amourache de son peuple d’adoption et comprend rapidement qu’il vit ses derniers moments de liberté. Elle réalise aussi que la cruauté et l’inhumanité ne viennent pas forcément des indiens…

Même si cette lecture a été longue, j’ai vraiment passé un très bon moment de lecture. J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur et le mélange de la réalité et de la fiction qu’il a réalisé. Si cette histoire est en grande partie réelle, je sais aussi que le sujet est peu traité et je trouve cela bien dommage. Car ce livre est tout à la fois – un récit humaniste, féministe, d’aventure, mais surtout une magnifique défense de la culture indienne.

à présent, j’ai hâte de lire la suite…

Absolution par le meurtre


En l’an de grâce 664, tandis que les membres du haut clergé débattent en l’abbaye de Streoneshalh des mérites opposés des Eglises romaine et celtique, les esprits s’échauffent.
C’est dans ce climat menaçant qu’une abbesse irlandaise est retrouvée assassinée. Amie de la victime, soeur Fidelma de Kildare va mettre tout son talent et obstination à débusquer le coupable. Jeune femme libre et volontaire, Fidelma n’est pas une religieuse tout à fait comme les autres… Avocate irlandaise célèbre dans tous les royaumes saxons, elle sillonne l’Europe pour résoudre les énigmes les plus
obscures en compagnie du moine Eadulf. Dans cette première enquête, leur collaboration sera mise à rude épreuve tandis que les meurtres se multiplient à l’abbaye.

 

Absolution

 

Mon avis : J’ai eu besoin de bien peu de chose pour me convaincre de lire ce roman. Il m’a seulement fallut lire « Irlande » sur la 4ème de couverture. Depuis quelque temps, je m’intéresse à ce pays. Allez savoir « Pourquoi ? ».
Pourtant dans cette histoire l’Irlande n’est pas mise à l’honneur et même si c’est une petite déception, j’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie des deux personnages principaux. Je les ai trouvés forts intéressants.

Fidelma, religieuse et avocate irlandaise, est convoquée par le roi Oswy dont l’objectif est de décider de l’avenir de la chrétienté dans la région. Faut-il se rallier aux pratiques de l’Eglise Celtique ou se rallier à celles de l’Eglise Romaine ?
Elle se rend donc au synode (Assemblée de Prélats chrétiens) qui a lieu à l’abbaye de Stroeneshalh au nord de l’Angleterre.
Mais les débats n’ont pas encore commencé que l’abbesse irlandaise Etain de Kildare, celle-là même qui défendait la cause du camp celtique et amie de Fidelma est retrouvée morte.

Le roi Oswy fait donc appel aux services de soeur Fidelma pour retrouver le meurtrier.
Mais pour ne pas heurter certains croyants, il lui associe Frère Eadulf, un jeune moine partisan du camp romain. Ils vont donc mener une enquête qui sera d’autant plus difficile car une série de crimes va se poursuivre.

Après un début plutôt laborieux et quelques difficultés avec des patronymes imprononçable et les divers peuples de la région, j’étais complétement égarée dans ce royaume du VIIème siècle. Cette multitude d’information peut rendre ardu le début la lecture. Mais grâce à Peter Tremayne, j’ai passé un agréable moment à suivre cette enquête plutôt classique de Fidelma et du moine Eadulf. J’ai beaucoup aimé leur duo et même s’il n’est pas encore question d’une histoire d’amour entre eux, elle est assez prévisible.

L’auteur a su rendre ses personnages très réels avec certaines émotions. Il nous propose aussi une héroïne vulnérable, mais très déterminée. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé son personnage, même si au départ elle nous semble un peu froide.
Quant à Eadulf, il fait preuve d’une humilité et d’une grande sensibilité, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres roman de ce genre.

Et même si ça n’a pas été un coup de coeur, j’aurais plaisir à les retrouver dans une autre enquête. Car si mes informations sont justes, celui-ci est le 1er d’une série qui compte aujourd’hui vingt-sept titres, dont Maître des âmes, lauréat du prix Historia du roman policier historique 2010.

Dans le silence des larmes


C’est la guerre. De nombreux personnages attachants, émouvants et drôles, sont les acteurs et les victimes d’une terrible vengeance. Mais en même temps, entre Céline et Martial voit le jour une superbe histoire d’amour. Née dans des conditions tragiques, au cours d’une petite période de la Seconde Guerre mondiale, elle se dénouera dix ans plus tard. Un homme mystérieux menace leur destin, leur famille? Leur amour pourra-t-il échapper à sa haine ?

Dans le silence des....

 

Mon avis : Si je lis très peu de livres sur la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas forcément par choix mais je dirais plutôt que je n’ai jamais trop cherché à en lire même si le sujet est fort intéressant. Et lorsque l’auteure, Annie-France Venin, m’a proposé de m’envoyer son livre lors d’une discussion, je n’ai pas hésité une seconde. C’était l’occasion de remédier à cette petite lacune ! Après lecture, je peux vous dire que je n’ai aucun regret d’avoir accepté sa proposition. 
Avec des personnages attachants et un paysage de guerre en toile de fond, on assiste à la naissance  de l’amour entre deux personnages, Céline et Martial. Un amour difficile à construire et mis en péril en cette période de conflit, mais pas que… Car un homme va ressurgir du passé et éveiller une soif de vengeance chez l’un des personnages. C’est alors que s’ensuit des événements que l’auteure nous décrit avec justesse. 
L’histoire est bouleversante mais en aucun cas larmoyante, ce que je craignais en lisant la 4ème de couverture. Et lorsque l’on sait que l’auteure s’est inspirée des « rares et pudiques témoignages familiaux » pour l’écriture de celle-ci, cela donne encore plus de poids et de légitimité à ce roman selon moi. Rythmée telle une partition, on peut remarquer que la musique fait totalement partie du roman puisqu’on la retrouve du début à la fin.
Ecrit en toute simplicité, je peux vous assurer que je suis passée par tous les sentiments…la joie, la tristesse, la peur … et j’avoue même avoir eu ma petite larme à la fin. 
Ce qui m’a plu : Annie-France Venin décrit à merveille ses personnages divers et variés, leurs sentiments, leurs environnements, mais sans excessivité et sans fioritures. Sur plus de 400 pages il n’y a pas de redondance et j’ai trouvé cela très appréciable. En conclusion, vous aurez compris que j’ai beaucoup aimé et que j’ai passé un très bon moment.

A présent, il me tarde de lire la suite !