Disparu à jamais


Livingston, banlieue de New York. Il y a onze ans, Ken Klein, accusé d’avoir violé et étranglé sa petite amie, disparaissait à jamais, emportant avec lui la vérité sur ce meurtre aussi atroce qu’inexplicable… Convaincu de l’innocence de son frère, Will s’est résigné à cette fuite sans retour. Jusqu’au jour où il apprend que, revenu sur les lieux du crime, Ken a été aperçu dans le cimetière de la ville…
Bientôt, Will voit sa fiancée le quitter sans explication… Pur hasard ? Difficile à croire. Brutalement plongé au coeur d’une ténébreuse affaire, il est temps que Will comprenne que les deux êtres qui lui sont le plus chers, sont peut-être ceux qu’il connaît le moins…

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Un polar bien noir, très noir, mais un polar dont je ne suis pas déçue. Avant de vous en dire plus, je tiens à remercier mon amie Isabelle (si tu passes par-là 😉 ) de me l’avoir prêté et donc fait redécouvrir la plume d’Harlan Coben.

Sur son lit de mort, la mère de Will lui annonce que son frère ainé, Ken disparu 11 ans plus tôt, est toujours vivant. Accusé de meurtre et de viol de leur jeune voisine, il a été forcé de fuir. Alors même si tout le monde a des doutes, Will est convaincu de l’innocence de son frère. Mais peu de temps après cette révélation, Sheila sa petite amie disparaît sans aucune explication. Que se passe-t-il ?

À partir de là et malgré son incertitude, sa méfiance et la tristesse d’avoir perdu sa future femme, Will part en quête de réponses et de vérité. Son chemin est semé d’embûches, mais accompagné de son meilleur ami Carrex , un ancien voyou reconverti dans le yoga et par Katy, la petite soeur de Julie ladite assassinée, il parviendra à découvrir la vérité.

Tout cela est bien étrange me direz-vous ! 

Il y a énormément de revirements, de rebondissements et les moments de répits sont de courte durée. Les évènements s’enchaînent très vite et j’avoue que j’ai beaucoup aimé ce rythme. D’ailleurs passé un certain nombre de pages, je n’avais qu’une envie, c’était de retourner auprès des protagonistes.

Je ne peux pas vous en dire davantage (même si l’envie est là) au risque de vous spolier, mais si je peux vous donner un conseil, plongez dans cette intrigue sans vous poser aucune question.

Vibrant, intriguant et bien écrit, tous des éléments qui vous donnent envie d’en savoir plus.

Malgré beaucoup de points positifs, cette lecture n’est pas un coup de cœur pour ma part, même si je l’ai beaucoup aimé. Il faut bien l’avouer, la plume de l’auteur y est forcément pour quelque chose. À présent j’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres !

J’espère vraiment vous avoir donné envie de lire la plume d’Harlan Coben et si vous souhaitez l’avis d’un autre de ses livres que j’ai lu, je vous invite à venir faire un petit tour par ici  » Peur Noire  » 😉

La prophétie des papes


Rome, 1139. Malachie, évêque de Down, se prépare à être le témoin d’une rare convergence d’événements célestes. De son observation, il tirera la Prophétie des papes, prédisant la fin de l’Église.
2013. Le conclave doit élire le 112e pape. D’après la Prophétie, ce sera le dernier. Au même moment, une découverte dans les catacombes de Saint-Calixte inquiète le Vatican. Elisabetta, archéologue entrée dans les ordres, est chargée de découvrir l’origine de ces énigmatiques représentations astrologiques et de ces squelettes d’hommes, pourvus d’étranges difformités.

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J’ai lu Glenn Cooper il y a environ 4/5 ans et il m’avait totalement conquise avec son personnage principal « Will Piper« , ses belles descriptions mais aussi avec ses connaissances en archéologie. (Diplômé en archéologie d’Harvard en 1974)    Transportée  par un rythme haletant dans tous ses opus, je n’ai pas hésité à lire celui-ci qui était pourtant dans ma PAL depuis longtemps.

Ce livre réunit plusieurs thèmes tels que les secrets du Vatican, l’astrologie ou encore l’Église chrétienne. Et comme le fait si bien Glenn Cooper, on vogue dans le temps et vers différents pays. C’est exactement ce que j’espérais retrouver en relisant l’auteur. J’ai de nouveau beaucoup aimé sa plume, son style et sa maîtrise pour intégrer des faits historiques dans son roman fantasque. Mais, oui il y un « Mais », même si l’intrigue est intéressante, j’ai trouvé qu’elle traîne en longueur et je trouve ça dommage. Je me suis perdue avec tous les personnages, les époques et me suis donc ennuyée. C’est certainement pour cette raison que j’ai mis énormément de temps pour le lire.

Après s’être réfugiée dans les ordres suite au meurtre de son compagnon, Elisabetta Celestino va être sollicitée par son maître de thèse. Un effondrement s’est produit dans les catacombes et seule « elle » peut déjouer les complots. Car d’étranges personnages  « les lémures » munis d’un appendice caudal ont pour objectif de mettre un terme à la chrétienté et de tout faire pour que la prophétie se réalise.  Saurat-elle y parvenir ?

Pour conclure, je dirais que cette lecture n’a pas été désagréable grâce à la qualité d’écriture de Glenn Cooper, mais qu’elle n’est pas mémorable pour ma part.

Merci pour votre visite et bonne lecture 🙂
Et n’oubliez pas de laisser un petit signe de votre passage tout en bas, ça fait toujours plaisir 😉

Infos supplémentaires : La prophétie des papes ou la prophétie de saint Malachie existe vraiment. C’est un texte ésotérique du type prophétique et eschatologique qu’une tradition populaire attribue à l’évêque d’Irlande Malachie d’Armagh (1094-1148). (Sources Wikipédia)

 

Du même auteur :  Le livre des morts     Les livres des âmes      Le Livre des prophéties

La fille du train


Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : à 8 h 04 le matin, à 17 h 56 le soir. Et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants : Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l’être par le passé, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte.
Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. La jeune femme aurait-elle une liaison ? Bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, Rachel décide d’en savoir plus. Quelques jours plus tard, elle découvre avec stupeur la photo d’un visage désormais familier à la Une des journaux : Jess a mystérieusement disparu…

 

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Mon avis : Cette histoire est particulière et j’avoue qu’elle m’a surprise sur bien des points. Par sa construction dans un premier temps, car l’auteure mêle trois narratrices. Rachel, la fille du train, Anna la femme de son ex-mari et Megan, une jeune femme tourmentée par son passé. Tour à tour elles apportent des éléments importants à l’intrigue. C’est un peu perturbant au départ, mais nous comprenons assez rapidement là où Paula Hawkins souhaite nous mener.

La fille du train, Rachel, vit en colocation avec une copine prénommée Cathy. Depuis son divorce rien ne va plus. Suite à un repas bien trop arrosé avec un client, elle est licenciée et voit sa vie s’écrouler. Mais pour ne pas perdre son logement, elle donne le change en prenant le train de 8h04 tous les jours comme avant. Elle a pour loisir d’observer les gens, leur créer des vies. Et c’est sur le couple que forment Jess et Jason qu’elle prénomme Megan et Scott, qu’elle porte toute son attention. De leur petit déjeuner à leur moment de tendresse, elle frôle le voyeurisme. Mais lorsqu’elle voit Jess dans les bras d’un autre homme, elle est perturbée et l’est plus encore lorsqu’elle apprend plus tard que Jess est portée disparue…

Alors l’envie de découvrir la raison de cette étrange disparition ne la quitte plus et elle décide d’agir malgré le risque de se mettre des personnes à dos. Avec son problème d’alcoolémie, sa dépression, son obsession amoureuse et ses pertes de mémoire, Rachel manque totalement de crédibilité.

Jusque-là je ne vous ai pas parlé de la gent masculine. Pourtant au nombre de trois, les hommes ne sont pas en reste. Pervers narcissiques, ils ont besoin de contrôler la vie de leurs épouses mais ne sont en aucun cas manichéen. Heureusement, le psy est équilibré et saura guider l’une de ces femmes…

Tous les éléments d’un Best-seller sont réunis dans ce Thriller. L’écriture est limpide, accessible et je pense qu’il n’en faut pas davantage pour s’immerger dans ce roman. Pour ma part, ça ne l’aura pas fait. Cette lecture m’a beaucoup plu, mais malheureusement j’ai compris bien trop vite qui est responsable de cette disparition.

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Depuis sa sortie en 2015, les droits d’adaptation cinématographique ont été acquis par Dreamworks, un grand studio, créé par Spielberg, Katzenberg et Geffen. Le film est sorti en salle le 26 Octobre 2016.

Et malgré un avis mitigé sur cette lecture, les extraits du film me donnent bien envie de le visionner !

Retour à la nuit


sAntoine a 8 ans. C’est la fin du mois d’août dans la Creuse. Il joue dans une rivière dangereuse lorsque des troncs d’arbres portés par le courant l’assomment. Il se réveille dans un fourgon avec un inconnu qui lui apprend qu’il vient de lui sauver la vie, qu’il est couvert de blessures et qu’il a dû le recoudre. L’homme le dépose à l’hôpital de Limoges et disparaît de sa vie. 20 ans plus tard, Antoine est veilleur de nuit dans un centre pour ados. A la télévision, on reparle de l’affaire « du découpeur » suite à la découverte de nouveaux témoignages. Lors de la reconstitution de l’enquête pour l’émission de télévision, Antoine reconnaît dans un portrait robot l’homme qui lui a sauvé la vie dans son enfance.

Retour à la nuit, lauréat du prix polar lycéen d’Aubusson, réveille les cauchemars de l’enfance avec sobriété et élégance.

 

Mon avis : Ce livre est arrivé entre mes mains un peu par hasard. Mais à la lecture de la 1ère et la 4ème de couverture, je me suis laissée tenter sans aucune hésitation. Il faut dire aussi que j’ai lu de bonnes critiques, ce qui n’ont fait que réconforter mon choix de le lire.

Antoine a 8 ans lorsqu’il frôle la mort après une chute dans une rivière. Lors de son réveil, un inconnu est à ses côtés et avoue lui avoir sauvé la vie. Il le mène à l’hôpital pour recevoir des soins. Et puis plus rien… ! Le temps passe et Antoine devient un adulte. Il travaille en tant que veilleur de nuit dans un centre pour enfants et ados atteints de troubles psychologiques très divers. Ces enfants sont confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance. (ASE)

Alors la nuit venue et lorsque les éducateurs cèdent leur place, il devient celui à qui l’on fait des confidences, celui qui saura apporter du réconfort lors des troubles du sommeil ou tout simplement à veiller sur ses petits protégés car parfois ils sont eux-mêmes leur propre danger. Mais il arrive que le danger et les démons surgissent du passé. Quelquefois même de là où on ne les attendait pas !

Ce roman est court et énigmatique. Eric Maneval manipule ses personnages avec subtilité et donne au lecteur la possibilité de jouer avec sa propre imagination. Par moment il me semblait pouvoir deviner ce qui aller advenir de ses personnages, mais NON, absolument pas. J’avais tout faux ! Alors même que le texte est court (139 pages), tout y était pour me retenir. J’ai aimé les personnages dans leur ensemble, mais j’avoue avoir eu une préférence pour Antoine. L’auteur lui a donné  une psychologie particulière et a réussi à développer chez moi une réelle empathie envers celui-ci. J’avoue que c’est aussi en partie grâce à elle que j’ai totalement adhéré à l’histoire et dévoré le livre. Car il faut bien se le dire, l’histoire est un peu particulière est la fin  et quelque peu inhabituelle. L’auteur laisse le choix aux lecteurs d’avoir plusieurs interprétations, ce qui est appréciable pour un thriller.

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Eric Maneval vit et travaille à Marseille. Passionné de littérature noire et policière, bouquiniste et guitariste, il lit et écrit la nuit. Retour à la nuit, qu’il qualifie de roman d’angoisse, est son deuxième livre, après Eaux (éditions de l’Agly, 2000). Il est aussi auteur de nombreux textes courts.

Le Fantôme de Lady Margaret


Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres et visent la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ?

Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de « Jour de chance »  : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.

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Mon avis : Si vous aimez avoir froid dans le dos et des émotions, ce livre est fait pour vous ! En cette période automnale et donc de cocooning, je trouve que ce genre de lecture s’y prête plutôt bien. Allez savoir pourquoi ?  Toujours est-il que je me suis régalée et que j’ai dévoré ce livre en quelques heures seulement. Oui oui en quelques heures, chose rare chez moi…

Ce livre comporte cinq nouvelles dont la première Le Fantôme de Lady Margaret est la plus grande, ce qui n’enlève en rien à l’horreur que comporte aussi les quatre autres.

Dans cette partie on découvre un couple, Judith, historienne qui cherche à découvrir son passé et Steven, candidat au poste de Premier Ministre. Mais lorsque Judith effectue des recherches pour son prochain livre historique, elle va dénicher un drôle de personnage : Lady Margaret qui pourrait bien mettre en péril sa relation, mais pas que …  Malgré quelques répétitions (pas gênantes), j’ai trouvé les personnages très intéressants même si je ne m’y suis pas attachée plus que ça. L’écriture est limpide, l’histoire bien ficelée avec un rythme agréable.

Terreur dans le campus – la seconde nouvelle se déroule aux Etats-Unis lors d’une fête où se retrouvent d’anciens élèves et professeurs d’un lycée. Lors de son retour chez elle, Kay disparaît. Son mari ne peut imaginer qu’elle l’a quitté suite à une dispute. Persuadé qu’il lui est arrivé quelque chose, il mettra tout en œuvre  pour la retrouver. J’ai beaucoup aimé ce récit où tour à tour on voit Kay qui ne se laisse pas abattre malgré des moments difficiles et son mari, qui se fait aider dans son enquête. Avec un simple vocabulaire, l’auteur nous permet de ressentir le danger, les émotions, la peur et l’angoisse de ses personnages.

Un jour de chance  – Un billet de loterie, un couple, une de leurs connaissances et voici les ingrédients pour une histoire qui aurait pu me plaire. Il faut dire aussi que cette nouvelle est très différente des autres, car il n’y a pas d’enquête, pas de suspens. Elle est la plus courte des cinq et j’aurais aimé que l’auteur développe davantage l’intrigue. La fin n’en est pas moins inattendue, surprenante, même si l’on pense la deviner.

L’une pour l’autre – la quatrième nouvelle dont j’ai beaucoup aimé l’intrigue, le suspens même si j’ai compris assez vite où l’auteur voulait en venir. Ici des jumelles, Kay et Caroline, qui ont des carrières professionnelles très différentes. L’une d’elles va privé Jimmy Barrott d’un grand rôle et donc briser son rêve de devenir un acteur connu. Alors par vengeance, il décide de la tuer. Mais ses plans ne vont pas se passer comme prévu.

L’ange perdu – Jamie est une petite fille pleine de courage; elle rusera plus d’une fois pour échapper à son père et sa belle-mère. Cet homme est recherché par la police en tant que criminel. Et pour cette raison ils veulent fuir le pays et y mener Jamie; elle sera abandonnée sur le banc d’une gare. Mais quelque chose lui dit que sa maman viendra la chercher ! Alors, parviendront-elles à se retrouver ?  J’ai adoré cette nouvelle où là aussi nous avons tour à tour le point de vue de la mère et de la petite fille. 

Je ne dirais pas que cette lecture est un coup de cœur, mais il ne manquait pas grand chose pour qu’elle le soit. Je pense relire Mary Higgins Clark à l’avenir rien que pour les frissons !

La forêt des ombres


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Paris, hiver 2006. Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans: ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre.
Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d’un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d’argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail.
Mais il est des fantômes que l’on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige…

Mon avis : Voilà, j’ai fini il y a quelques heures mon second livre de Franck Thilliez et c’est encore avec beaucoup de plaisir que j’ai parcouru chaque ligne. Dans ma PAL depuis plusieurs mois, je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt…

De par sa plume, l’auteur a su jouer avec mes sentiments. Un sentiment d’oppression, de peur, de dégoût, de tristesse, que sais-je encore ? mais aussi de la curiosité éveillée par des détails qui ont toute leur importance.

David Miller est thanatopracteur, auteur et pour cette raison il est sollicité par un paraplégique nommé Arthur Doffre. Cet homme, un personnage hideux avec des idées un peu gores lui demande d’écrire un livre dans lequel il souhaite assouvir son fantasme : être mis dans la peau du Bourreau 125 pour le scénario…

Souhaitant passer quelques jours au vert qui lui permettront peut être de propulser sa carrière d’écrivain, David Miller, accepte la proposition de Doffre. A cela s’ajoute, un autre personnage qui vient entacher sa vie de famille, voir la détruire en le harcelant par des mails, des lettres. Mais je ne vous en dirais pas plus à ce sujet.

Alors au cœur de la Forêt-Noire, un  engrenage se met en place et plus rien ne l’arrête. Cet espace sauvage propice à des événements étranges, sème le doute sur chacun des personnages. Qui est l’auteur de tant d’aversion ? Pour David et sa famille, c’est le début d’un cauchemar…

Ce livre est un vrai « Page-turner », addictif à souhait, j’y ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Sur la fin (40, 50 dernières pages) il y a une ferveur, un rythme haletant qui nous submerge.

A un cheveu du coup de cœur, j’aurais aimé une autre fin que celle proposé par l’auteur même si celle-ci est plausible.

La Théorie Gaïa


La terre, dans un futur proche…
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : multiplication des catastrophes naturelles, instinct de prédation en pleine recrudescence, accroissement exponentiel des tueurs en série… La planète se meurt et nous sommes son cancer.
L’Humanité est son propre virus.
Appelés d’urgence par la Commission européenne, un couple de chercheurs prend conscience du chaos qui s’annonce. Dans un monde livré aux éléments, où toute la violence de l’homme semble éclater soudain, le secret d’État se révèle explosif. Inavouable.
Survivront-ils ? Survivrons-nous ? 

Mon avis :
Dernier volume du «Le cycle de l’homme et de la Vérité » Une fois de plus j’ai été agréablement surprise par l’histoire mais surtout par la qualité du travail de l’auteur. Il ne laisse aucun détail au hasard et tout a son importance.

J’avoue avoir peiner avec certains chapitres qui m’ont semblé longs. Mais à l’inverse, j’aurais aimé avoir plus de détails pour la fin que j’ai d’ailleurs trouvé un peu rapide.

Dans l’ensemble c’est une bonne lecture, même si beaucoup de cruauté, de barbarie de la part de l’homme.

Et pour finir, je dirais qu’en lisant «Le cycle de l’homme et de la Vérité» regroupant «Les Arcanes du Chaos », « Prédateurs » et celui-ci , Maxime Chattam a su me mener vers des réflexions que je ne pensais jamais avoir et surtout avoir pour conclusion

« Comment l’homme est-il capable d’autant d’horreur ? »

Le Livre des âmes


1947 : de mystérieux manuscrits sont retrouvés dans les ruines d’une abbaye de l’île de Wight. Winston Churchill demande au président Truman de les prendre en charge. Celui-ci fait construire dans le désert du Nevada une base top secrète destinée à les abriter et à les étudier. Son nom : Area 51.

2010 : Un manuscrit relié faisant partie de la même série fait surface à Londres, lors d’une vente aux enchères. Le club 2027, une association constituée d’anciens membres d’Area 51, engage Will Piper, ancien profiler du FBI, pour en percer les secrets. Celui-ci découvre, dissimulé dans l’ouvrage, un poème, écrit en 1581 par un de ses anciens propriétaires, William Shakespeare. Plus qu’un poème, c’est une véritable carte cryptée, relative au mystère des manuscrits. La résolution des énigmes qu’elle renferme nous transporte autour de l’année 1530, à Paris, où deux hommes commencent à faire parler d’eux, Jean Calvin et Michel de Nostradamus.

Nous retrouvons ici toute l’intensité et le sens incroyable de l’intrigue qui ont fait le succès du Livre des morts. Jeu érudit autant que thriller palpitant, Le Livre des âmes, traduit dans plus de 25 pays, a été salué par une critique unanime.

Mon avis : Après la lecture du « Livre des morts’ il y a quelques mois, j’avais déjà hâte de lire celui-ci.
On y retrouve certains personnages comme Will Piper, Nancy sa jeune coéquipière devenue depuis sa femme et leur enfant.

Dans cet opus, le passé rattrape Will Piper avec la disparition d’un livre. Mais pas n’importe lequel : Le Livre des âmes
Malgrè une retraite anticipé et à la demande d’Henri Spence, il part en quête du livre avant que des hommes du club 2027 ne mettent la main dessus. Avec un savant mélange du passé et du présent, on suit le parcours de ce fameux livre.

L’histoire est très bien construite, avec encore de très belles descriptions. Tout au long de l’histoire, on profite des connaissances de l’auteur diplômé en archéologie d’Harvard. Ainsi que de faits réels telle qu’une catastrophe ayant eu lieu en Chine en 1976.

J’ai été complètement transporté par le rythme haletant du roman. Dangers et suspense sont au rendez-vous…
Vivement le prochain..!!!

Prédateurs


Une guerre sans nom. Le débarquement libérateur est imminent. Parmi les GI’s, la tension est extrême. Mais cela ne peut suffire à expliquer le crime abominable découvert sur l’un des navires alliés : un soldat a été retrouvé pendu à des crocs de boucherie, la tête remplacée par celle d’un bélier. Le lieutenant Frewin de la Police militaire et l’infirmière Ann Dawson dépêchée sur les lieux en sont convaincus : c’est l’œuvre d’un tueur redoutable qui jouit de la souffrance qu’il inflige. Malgré le déclanchement de l’offensive, les meurtres se poursuivent avec un raffinement croissant dans l’horreur. Frewin et Dawson orientent alors leur enquête vers la 3e section de la compagnie Raven, une poignée de durs qui forme un cercle très spécial…

 

 

Mon avis : J’ai mis du temps, mais voilà j’ai enfin terminé « Prédateurs » de Maxime Chattam.

Que dire ? Waouuuhh

A plusieurs reprises, j’ai pu lire sur le net des avis négatifs, mais cela ne m’a pas découragé malgré certains passages difficiles du roman. Je ne suis pas encore habituée à ce genre de lecture !!! hihihi Mais ce fut un très bon moment de lecture.

Ici l’auteur nous plonge dans les noirceurs de l’humanité. Il nous montre l’horreur, la barbarie et la cruauté dont l’homme est capable. Il pousse la monstruosité du criminel à l’insoutenable.

A la vue de tout ce qu’il se passe de nos jours, cela fait peur et réfléchir à la fois sur notre propre sort.

J’ai beaucoup aimé le dernier chapitre où le lieutenant Craig Frewin écrit une lettre à sa femme pour la dernière fois. Une lettre qui forcément nous oblige à se poser la question suivante :

L’homme n’a-t-il pas qu’un seul « Prédateur » ? Lui-même